sam. Juil 27th, 2024

Il faut savoir dire non à plusieurs reprises. C’est très sain. Une université devrait proposer un master sur le sujet. Et pas tant un cours sur le journalisme de cofratrie, par exemple. Le non est vivifiant, il met de l’ordre, il nous informe sur l’ordre des priorités et nous évite de continuer à être importunés par des offres qui ne nous intéressent pas. Il y a des personnes qui, malgré le non reçu, ont la manie d’insister. Dans ce cas, une dose de rappel est très utile. S’ils ne comprennent pas un non, ils en reçoivent d’autres. Il y a des non pour tout le monde. Des non justes, sains et équitables. Comme le non de la Matriz de Almonte à l’invitation à participer avec la Virgen del Rocío à la procession de la magna de Huelva a été merveilleux et élégant ! ; Quelle belle et énergique façon de communiquer un non : « En raison des caractéristiques extraordinaires de sa dévotion ».  Ole ! Depuis un certain temps, nous louons la façon dont Almonte prend soin du pèlerinage, dont il interdit tout, des tentes aux bannières publicitaires, lors des grandes journées du village, dont il régule tout pour que rien ni personne ne soit déplacé. Une autre leçon d’Almonte face à tant d’abus et de manipulations des images, qui ne se justifient que pour le plus grand honneur et la plus grande gloire de ceux qui les promeuvent, pour engraisser les caisses des hôtels et des bars et pour promouvoir le tourisme religieux… Ou sommes-nous en train de nous tromper nous-mêmes ? Ou nous trompons-nous nous-mêmes ?

Je ne connais pas un seul frère aîné qui ait organisé une procession extraordinaire pour que son successeur la préside. Et pour les évêques, c’est la même chose. Le seul qui n’a pas eu de chance, c’est Monseigneur Asenjo, qui a promu la précieuse Santa Misión del Gran Poder et qui n’a pas pu la présider à cause de la pandémie. Il n’a pas fallu deux heures à la Matriz pour donner une réponse adéquate, alors qu’elle avait deux mois pour le faire ! Bravo pour la clarté de jugement de Santiago Padilla. Il y a de l’espoir pour la modération dans le monde des confréries. L’espoir d’un avenir sans carrousel d’images sacrées qui ne doivent pas être surexposées dans des événements spectaculaires. Il y a l’espoir que les choses peuvent être faites différemment, sans excès, sans futilités, dans le respect des images où sont conservées les prières de ceux qui nous ont précédés, où se reflète l’attention des personnes qui nous les ont léguées et qui ne sont plus parmi nous. Il ne s’agit pas de jouir pour jouir, de forcer des moments prétendument historiques, de rechercher les premières pages des journaux aux grandes avenues bondées, de montrer ses muscles, sa force ou de battre un record. Quel beau titre pour ce livre destiné aux nouveaux parents !




Le non est aussi une éducation. Le magnitudinite dont souffre aujourd’hui la piété populaire peut être soignée si les confréries le veulent. Regardez Almonte. Rien de mauvais ne nous est jamais arrivé de Huelva. Ils nous envoient les tempêtes dont nous avons besoin, ils nous permettent de sentir la mer toute proche et maintenant ils nous rappellent même les critères que nous avons perdus.

La défense de la vie par Joaquín Moeckel

Quel dommage qu’aucun représentant de l’autorité ecclésiastique n’ait assisté à l’entrée de Joachim Moeckel en tant qu’officier de l’Ordre de Malte. ; membre honoraire de la Fondation de l’Académie royale de médecine et de chirurgie  ! L’entité les compte par siècles. Elle est bien plus ancienne que de nombreuses confréries. L’avocat a censuré l’euthanasie : « Personne ne demande à mourir ». Et il défend la vie avant tout, la nécessité de soigner le patient non seulement d’un point de vue médical, mais aussi d’un point de vue humain. Lutter contre la solitude, donner de l’affection, de la compagnie : « Bref, se donner. Tout ne se résume pas à payer la facture d’électricité, qui se résume aussi à payer la facture ».

Un témoignage

Quelle foule pour assister à l’extraordinaire procession de la Virgen de las Angustias ! Quelle foule ! Et quelle belle mantille que la Dolorosa portait en guise de coiffe ! Les lamentations de nombreux bons frères et sœurs de la confrérie étaient frappantes, se plaignant que le vendredi il y aurait beaucoup de dévots de la Vierge quand, à l’aube, ils s’en vont une fois que le Seigneur est passé. Une plainte tout à fait justifiée. Mais les horaires n’ont jamais profité à cette confrérie. Et le pire, c’est… le paso de palio avec la Madre de las Angustias. Voilà la réalité ! C’est pourquoi le vendredi a été une journée de découverte et de retrouvailles, le côté positif de ce calendrier de cortèges extraordinaires !

Une hôtellerie débordante

La rue Mateos Gago a été à plusieurs reprises au bord de l’effondrement. La masse de personnes entassées dans les bars avant et après la procession était impressionnante. Elle était si intense que les bars environnants ont commencé à se remplir, dans des rues où la procession ne passait même pas, comme si c’était la semaine de Pâques. Certains ont manqué de pain à dix heures du soir et ont dû tirer les volets. D’ailleurs, la décision de la confrérie de confier à la maison Candelaria (toujours généreuse) le soin de s’occuper des costaleros après le transfert vers l’extérieur, pendant la messe à la cathédrale, a été une bonne décision.

Le pertiguero

Premier coup. Inquiétude. Nous ne devons pas reculer d’un seul mètre sur tous les progrès réalisés en matière de sécurité à Pâques. Deuxième coup. Ce n’est pas faire preuve de mauvais jugement que de conserver ce qui fonctionne. Et le Cecop a très bien fonctionné ces quatre dernières années.;  Attention à ne pas ouvrir la porte à la consommation d’alcool dans le centre !   Troisième grève. Le président Francisco Vélez doit prendre l’initiative d’exiger la sécurité. On ne badine pas avec la sécurité. Il vaut mieux prendre l’initiative avant qu’elle ne soit prise par un gouvernement actuellement inexpérimenté en la matière. Nous avons tous renoncé à des libertés au profit de la sécurité. Les barreaux ne doivent pas faire exception.

Le lézard cathédraleLa plaisanterie que je perçois maintenant de ma hauteur porte sur les titres des documents de la conférence, les orateurs et les objectifs académiques. …. Par les tourneurs ! Nous parlons ici de savoir si des images sortiront du Sauveur, s’il y aura de la musique en permanence et quel sera l’itinéraire commun ».

By Nermond

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