mar. Déc 10th, 2024

La saveur populaire d’autres époques se manifeste, de manière beaucoup plus claire et nette, dans nos plus importantes processions de la gloire. Le 16 juillet à Séville se termine -après un parcours par Triana, Calatrava ou San Gil- par la procession de la Virgen del Carmen. de Santa Catalina, qui, avec sa grâce et sa personnalité, a imprimé dans l’air l’arrière-goût d’une fraternité intime et amicale.

La Sainte Vierge du Mont Carmel a interprété plusieurs pièces pour la première fois au cours de tous ces services. Tout d’abord, la coiffe, réalisée en dentelle aux fuseaux d’or par sa serveuse Amparo, qui a mis un an et demi à l’achever. L’image a également porté de nouvelles vrilles en or, un cadeau de son habilleur José Javier. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une nouveauté, cette année, la parure d’orfèvre est celle réalisée par Manuel de los Ríos en 2006 à l’occasion du Pregón de las Glorias, d’après un dessin de Sánchez de los Reyes.



À neuf heures et quart du soir, après l’office principal, la procession franchit le seuil de l’église paroissiale. Les dernières lueurs du soir tentaient, en vain, de faire ressortir l’argent du paso de palio, la galanterie des écharpes et le corps du piédestal. Enfantine mais divine, la Virgen del Carmen a d’abord suscité les applaudissements de l’assistance. les membres les plus inconditionnels de la confrérie qui se sont rassemblés tout au long de la route jusqu’à bien après minuit. L’obscurité se referme sur le vieux couvent de La Paz et la lumière des candélabres teinte les tilleuls et les avant-toits d’une huile brunâtre.

Vers une heure du matin, le lundi, les portes de Santa Catalina se sont refermées et les membres de la confrérie, plongés dans le sommeil d’une nuit d’été, sont retournés à leur vie, à leurs tâches, à leur temps.avec le sel de la ville sur les lèvres et une seule étoile dans le seul ciel possible.

By Nermond

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