ven. Mar 29th, 2024


L’orienteur et conseiller Franco Ferrazza – Archive

« En 1998, lors d’une réunion de formation pour les bénévoles du Cso, Centro Sviluppo Occupazione (Centre de développement de l’emploi) de Milan, j’ai utilisé pour la première fois l’expression « se maintenir employable », parce que j’essayais d’expliquer le sentiment que j’avais que le travail du demandeur d’emploi ne consistait pas seulement à chercher du travail ou à changer d’emploi, mais aussi à comprendre où nous étions et ce qui se passait autour de nous ». L’expérience de Franco Ferrazza ancien manager et directeur du personnel de plusieurs multinationales, consultant, formateur et Asnor en formation.

Que pensez-vous de la réforme de l’orientation scolaire ? 

Déjà, le fait de vouloir mettre la main sur une réforme structurelle est une avancée importante. Cependant, je ne pense pas qu’il soit utile de confier l’avenir des élèves aux enseignants. Il serait bien plus judicieux de se tourner vers des conseillers professionnels. Quelques heures de formation ne suffisent pas pour acquérir des compétences et une expérience qui peuvent être décisives dans le choix d’une filière d’études ou d’une carrière.

Dans quel sens ? 

Le système d’orientation est sur le point de subir une réforme radicale qui nécessitera de nombreux remaniements de la part des établissements scolaires. La construction par l’élève de son propre projet de vie, en relation avec une connaissance progressive de lui-même et du contexte dans lequel il vit et dans lequel il se projette, représente un aspect crucial pour sa croissance et son avenir, mais constitue également l’un des défis les plus difficiles du parcours éducatif. Il s’agit d’un aspect qui, en raison de sa centralité et de sa complexité, devrait impliquer l’ensemble de l’activité didactique et éducative, dès la maternelle. L’orientation post-universitaire, qu’elle concerne directement le marché du travail ou la formation continue, a toujours été un moment central et certainement l’un des premiers choix d’adulte de nos jeunes.

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Les jeunes n’ont que l’embarras du choix…. 

C’est vrai. L’offre universitaire est aujourd’hui « atomisée ». Pour l’année académique 2021/22, il y a 2.370 formations diplômantes en trois ans et 324 formations de master en un seul cycle. À ces cours s’ajoutent 2 428 diplômes de magistrat. Le ministère nous dit que le système italien est composé d’un total de 97 institutions universitaires, dont 67 universités d’État, 19 universités non étatiques légalement reconnues et 11 universités télématiques non étatiques légalement reconnues. Des chiffres qui continueront d’augmenter. Depuis 2010, il existe également les Instituts supérieurs techniques, un exemple vertueux d’écoles d’excellence à haute spécialisation technologique qui permettent aux étudiants d’obtenir un diplôme technique supérieur. Ils représentent une opportunité d’une importance absolue, en tant qu’expression de la connexion des politiques d’éducation, de formation et de travail avec les politiques industrielles : la plupart de ces parcours ont des taux de placement annuels supérieurs à 90 %.

Par où commencer ? 

Depuis que je m’occupe d’orientation, qu’il s’agisse de recherche d’emploi ou de choix d’études, je propose aux personnes que je rencontre et que j’accompagne de partir de deux points clés : le désir et la réalité. Ce sont les pierres angulaires sur lesquelles je crois qu’il faut se concentrer. Quand je parle de désir, j’en parle au sens large, comme une question qui se manifeste par rapport à ce qui m’intéresse, ce que j’aime ou ce que je sais faire, donc en partant de moi. Quand je parle de réalité, je parle de tout ce qui m’entoure, donc aussi des informations que nous avons rapportées précédemment, mais pas seulement. C’est en comparant ces deux critères que je pourrai voir et comprendre mieux ce qu’il faut essayer, expérimenter, faire. Certains diront que le désir n’est pas toujours clair, qu’il semble même parfois ne pas être là du tout. C’est pourquoi je me suis permis d' »élargir », sous ce terme, également les intérêts, les savoir-faire, les prédispositions.

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By Nermond

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