sam. Juil 27th, 2024

En 2021, lee salaire annuel brut moyen d’un employé du secteur privé était de 21 868 euros. Avec d’énormes différences territoriales. Si le dans la ville métropolitaine de Milan ont reçu 31 202 euros, à Palerme, ils ont reçu 16 349 euros. La différence est pratiquement de 90 %. Toutefois, si l’on compare avec Vibo Valentia, dernière ville du pays pour le salaire annuel brut moyen (11 823 euros), le salaire de l’employé milanais est même 164 % plus élevé. Les aspects qui ressortent de l’analyse effectuée par l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (ESA) sont les suivantsBureau d’études de la Cgia sur les données de l’Inps  proposer à nouveau une vieille question : les déséquilibres salariaux entre les différentes régions de notre pays, par exemple entre le Nord et le Sud, mais aussi entre les zones urbaines et les zones rurales. C’est un problème que les partenaires sociaux ont tenté de résoudre, après l’abolition des « cages salariales » au début des années 1970, en recourant à la Ccnl-Contratto Collettivo Nazionale del Lavoro (convention collective nationale du travail). La mise en œuvre n’a toutefois produit que partiellement les effets escomptés. Les inégalités salariales entre les divisions géographiques ont subsisté parce que, dans le secteur privé, les multinationales, les services publics, les moyennes et grandes entreprises et les sociétés financières, d’assurance et de banque, qui ont tendance à payer à leurs employés des salaires beaucoup plus élevés que la moyenne, sont principalement situées dans les zones métropolitaines du Nord. Les types d’entreprises que nous venons de citer ont en effet une très forte proportion de personnel ayant des qualifications professionnelles sur le total (managers, cadres, cadres moyens, techniciens, etc.), avec des niveaux d’éducation élevés pour lesquels un salaire important doit être versé. Enfin, il ne faut pas non plus oublier que le travail irrégulier est très répandu, surtout dans le sud de l’Italie, et que ce fléau social et économique a toujours entraîné une baisse des salaires conventionnels dans les secteurs (agriculture, services aux personnes, commerce, etc.) situés dans les zones touchées par ce phénomène.
Cependant, si au lieu de comparer le chiffre moyen entre différentes zones géographiques, on le fait entre les travailleurs d’un même secteur, les différences territoriales se réduisent et sont même en moyenne plus faibles que dans d’autres pays européens. On peut donc dire que les inégalités salariales géographiques sont importantes en Italie, mais grâce à un recours prépondérant à la négociation centralisée, les écarts sont moins importants que dans d’autres pays. D’autre part, la faible diffusion en Italie de la négociation décentralisée – une institution très répandue en Allemagne – ne permet pas aux salaires réels de rester liés aux tendances de l’inflation, aux coûts du logement et aux niveaux de productivité locaux, ce qui nous fait également souffrir d’écarts salariaux moyens très importants par rapport à d’autres pays. Comme l’a également souligné le Cnel, le problème des travailleurs pauvres ne semble pas être dû à des taux de salaire minimum trop bas, mais au fait que ces personnes travaillent un très petit nombre de jours dans l’année. Ainsi, plutôt que d’instaurer un salaire minimum par la loi, il conviendrait de lutter contre l’abus de certains contrats de courte durée. Pour augmenter les salaires des employés, en particulier ceux qui ont des qualifications professionnelles plus faibles – selon le Bureau d’études de la Cgia – il faudrait poursuivre la réduction de l’Irpef et généraliser la négociation décentralisée. Etant donné que l’un des pourcentages du nombre de travailleurs couverts par la négociation collective nationale est l’un des plus élevés d’Europe (95 pour cent du nombre total de salariés), il faudrait « pousser » à une plus grande diffusion de la négociation de second niveau, en récompensant notamment la décontribution et la réalisation d’objectifs de productivité, en recourant également à des accords directs entre les chefs d’entreprise et leurs salariés. Dans le cadre de la Au 15 juin, 10 568 contrats de niveau II étaient actifs au ministère du Travail, dont 9 532 contrats d’entreprise et 1 036 contrats territoriaux.  En ce qui concerne la taille des entreprises, 43 % ont été signés dans des entreprises de moins de 50 salariés, 41 % dans des entreprises de plus de 100 salariés et 16 % dans des entreprises de 50 à 99 salariés. Sur les 10 568 contrats actifs, 72% ont été signés dans le Nord, 18% dans le Centre et 10% dans le Sud. La Lombardie (3 218), l’Émilie-Romagne (1 362) et la Vénétie (1 081) sont les régions qui en comptent le plus. Au niveau national, 3,3 millions de salariés sont concernés (environ 20 % du total national), dont 2,1 par des contrats d’entreprise et 1,1 par des contrats territoriaux. Outre l’extension de l’application de la négociation décentralisée, le Bureau d’études de la Cgia estime que pour peser sur la masse salariale, il serait nécessaire de respecter les délais de renouvellement des contrats de travail. Si l’on exclut le secteur agricole, le travail domestique et certaines questions techniques, au 1er septembre, 54 % des salariés du secteur privé avaient leur contrat arrivé à échéance. Il s’agit de près de 7,5 millions de salariés sur un total de près de 14 millions.

Contrats à Padoue, les mieux payés d’Italie 

Si vous êtes une femme à la recherche d’un emploi et que vous aimez le contact avec le public, montrer divers produits, vêtements ou souvenirs aux clients, sachez que Padoue est la ville qu’il vous faut. Contrairement à d’autres municipalités italiennes, les magasins de la ville de Vénétie rémunèrent mieux les femmes que les hommes lorsqu’il s’agit de vendeurs : les Le salaire de base est d’environ 1 197 euros par mois, suivi par leurs collègues féminines de Florence. La capitale toscane aussi, réserve un meilleur traitement aux travailleuses, par rapport à leurs collègues masculins, en ce qui concerne les aides ménagères, les employés de bureau, les travailleurs sociaux et les réceptionnistes. C’est ce que révèle une étude menée par AppLavoro.it  sur la base des données que le portail de recherche et d’offre d’emploi a collectées et traitées pour l’année 2023. Les statistiques, en particulier, se réfèrent à une période allant du 1er janvier au 25 octobre et examinent les salaires moyens dans 11 provinces italiennes : Turin, Milan, Padoue, Bologne, Florence, Rome, Naples, Reggio Calabria, Bari, Palerme et Cagliari. L’étude montre également qu’il existe encore des disparités dans le traitement économique des travailleurs, les femmes gagnant moins que les hommes. La profession la mieux rémunérée est celle de chauffeur de camion (également en raison de la lourdeur du travail effectué), mais dans la seule ville de Bologne, où le salaire moyen des hommes est de 1 885 euros et celui des femmes de 1 500 euros. Les cols bleus et les cols bleus spécialisés peuvent être considérés comme les plus « riches » d’Italie, puisque leur salaire s’élève en moyenne à 1 500 euros dans presque toutes les villes considérées, mais les femmes reçoivent trois cents euros de moins que leurs collègues masculins. Les aides ménagères et les nettoyeurs perçoivent des salaires inférieurs à mille euros dans des villes comme Milan, mais tombent à 600 euros à Cagliari. Les secrétaires gagnent environ 800 euros à Naples et à Palerme. Les serveurs les mieux payés travaillent plutôt à Rome, Bologne et Florence. Bari est une ville qui traite bien les travailleurs qualifiés, mais pas les cuisiniers ni les secrétaires, qui ont les salaires les plus bas d’Italie. Les opérateurs des centres d’appel gagnent également moins de mille euros par mois, mais à Turin, leur salaire est supérieur à la moyenne nationale.
Le salaire des réceptionnistes varie en fonction de leur niveau et de leurs fonctions, mais une étude a montré qu’à Reggio Calabria, un réceptionniste gagne en moyenne 903 euros et sa collègue un peu plus de 600. À Padoue, les secrétaires féminines gagnent environ 1 200 euros par mois et leurs collègues féminines de Palerme un peu plus de 700. Deux villes du sud, Cagliari et Palerme, présentent toutefois un record : dans ces capitales italiennes, les travailleurs sociaux gagnent environ 1 300 euros par mois, soit un bon rapport rémunération/heures de travail, mais les salaires des hommes atteignent 1 400 euros, tandis que ceux des femmes s’arrêtent à 1 200. Il n’y a qu’à Florence que la tendance est inversée : dans la capitale toscane, ce sont les aides-soignantes qui gagnent plus que les hommes.

By Nermond

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