ven. Juil 26th, 2024

L’inflation a ralenti en septembre, s’arrêtant à 5,3 % par an, l’Istat confirmant les estimations préliminaires. La croissance des prix au cours des deux dernières années a eu un impact plus important sur les familles à revenus faibles et moyens, pour lesquelles le coût de l’énergie et des produits de première nécessité, alimentaires et non alimentaires, représente un pourcentage plus élevé des dépenses que pour les autres. Cette dynamique est confirmée une fois de plus par l’office statistique, qui signale toutefois pour le troisième trimestre une réduction de l’écart de l’impact de l’inflation en fonction du revenu.

« Au troisième trimestre 2023 l’impact de l’inflation, tel que mesuré par l’IPCH, est plus important sur les ménages ayant une capacité de dépense plus faible que sur ceux ayant un niveau de dépense plus élevé : 6,7% pour les premiers et 5,6% pour les seconds. « souligne l’ISTAT, qui explique toutefois que, par rapport au trimestre précédent, le ralentissement de l’inflation est plus marqué pour le premier des deux groupes. « Le nouveau ralentissement de l’inflation générale au troisième trimestre 2023 (de 7,8 % au deuxième trimestre à 5,8 %), souligne l’institut statistique, est déterminé par la dynamique des prix des biens, en particulier des biens énergétiques, et concerne tous les groupes de ménages. Les prix des services ralentissent également par rapport au trimestre précédent, mais dans une moindre mesure que les biens. Comme les biens pèsent plus lourdement sur les dépenses des ménages les moins aisés et que, inversement, les services pèsent plus lourdement sur le budget des plus aisés, le ralentissement de l’inflation est plus important pour les ménages du premier groupe que pour ceux du cinquième groupe ». En particulier, pour les ménages du premier groupe (ceux dont la capacité de dépense est la plus faible), l’inflation décélère de +9,4% au deuxième trimestre à +6,7% au troisième trimestre, tandis que pour ceux du cinquième groupe (ceux dont la capacité de dépense est la plus élevée), elle passe de +7,1% au trimestre précédent à +5,6% . Ainsi, l’écart d’inflation entre la première et la cinquième classe s’est réduit à 1,1 point de pourcentage. Au premier trimestre de l’année, les ménages les moins aisés ont connu un taux d’inflation de 12,5% contre 8,2% pour les plus aisés (9,5% d’inflation moyenne pour l’ensemble des ménages).

Données de septembre : les biens énergétiques repartent à la hausse . En septembre, l’indice national des prix à la consommation pour l’ensemble de la communauté (INCA), hors tabac, a augmenté de 0,2 % sur une base mensuelle et de 5,3 % sur une base annuelle, contre 5,4 % le mois précédent, confirmant ainsi l’estimation préliminaire. Le « chariot de supermarché » ralentit. En septembre, les prix de l’alimentation, des soins domestiques et personnels (de +9,4 % à +8,1 %) et des produits de haute fréquence (de +6,9 % à +6,6 %) ont ralenti en termes tendanciels. La nouvelle baisse du taux d’inflation, explique l’Istat, est affectée par la tendance des prix de l’alimentation, dont la croissance est considérablement réduite, bien que restant à des valeurs relativement marquées (+8,4 %). D’autre part, un frein au retour de l’inflation est dû au regain de tensions sur les prix des biens énergétiques – notamment dans le secteur non régulé, ce qui ramène la dynamique tendancielle du secteur à des valeurs positives – mais aussi à l’accélération des prix des Services de transport.Le taux d’inflation acquis pour 2023 est égal à +5,7% pour l’indice général et +5,2% pour la composante de base.

By Nermond

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