sam. Juil 27th, 2024

Des indications de la directive européenne sur le salaire minimum au taux de couverture de la négociation collective, qui en Italie « est proche de 100 %, bien au-delà de 80 % », en passant par « l’urgence et l’utilité d’un plan d’action national ». Ce sont là quelques points de la Le premier document technique du Cnel sur le travail pauvre et le salaire minimum, approuvé par la Commission de l’information, avec le vote négatif de la CGIL et l’abstention de l’UIL.  Il sera suivi de la deuxième partie sur les propositions, qui sera remise aux conseillers par la Commission de l’information. 6 octobre . Le document final sera discuté lors de l’assemblée du 12 octobre . Le document est divisé en neuf points, il rapporte également quelques données statistiques et indique, dans la dernière partie, « l’urgence et l’utilité d’un plan d’action national, aux termes de la directive européenne sur les salaires adéquats ». Les données rapportées proviennent de l’ISTAT et indiquent qu’en Italie le salaire horaire moyen est de 7,10 euros et le salaire médian (c’est-à-dire relatif à la personne qui divise numériquement la population active en deux) est de 6,85 euros : il s’agit de deux paramètres indiqués par l’UE, qui exige que les contrats dépassent ces seuils dans le premier cas (la moyenne) de 50 pour cent, dans le second (la médiane) de 60 pour cent, et qui sont dépassés par l’Italie. Une évaluation est également faite des contrats « pirates » qui, pour les syndicats, devraient déboucher sur une loi de représentation limitant les organisations non représentatives. « Les catégories qui adhèrent à la Cgil, Cisl, Uil signent 211 conventions collectives nationales de travail – c’est écrit dans le document – qui couvrent 13 364 336 salariés du secteur privé (toujours à l’exception de l’agriculture et du travail domestique) ; elles représentent 96,5 % des salariés dont le contrat nous est connu, soit 92 % du nombre total de salariés suivis dans le flux Uniemens. Les syndicats qui ne sont pas représentés au Cnel à l’heure actuelle (10e mandature) signent 353 contrats couvrant 54 220 salariés, soit 0,4 % des salariés dont le Ccnl appliqué est connu. Le document passe en revue les critères et les méthodes pour parvenir au document final contenant des propositions. Par exemple, il indique qu’il est nécessaire de « partager les données, les scénarios, les solutions possibles et les questions critiques ». Considérer le phénomène de manière plus large, « au-delà de la question du salaire », car la pauvreté au travail est un phénomène qui va bien au-delà du salaire et qui concerne également, par exemple, l’allongement du temps de travail et la composition de la famille. Il est également souligné que la directive européenne n’impose pas de salaire minimum et que « lorsqu’il existe un système de négociation collective solide et étendu, il n’est pas nécessaire de le vérifier ou de l’appliquer ». On peut en déduire que le salaire prévu par une convention collective qualifiée (c’est-à-dire signée par des parties réellement représentatives) est adéquat ». Le document technique appelle ensuite à la création d’un forum permanent sur la question  et à « concrétiser sous forme institutionnelle un lien étroit entre les conditions de travail, les salaires et la productivité, ce qui n’est rien d’autre que l’essence la plus profonde de la fonction de la négociation collective ». Des données sur la couverture des contrats nationaux sont ensuite fournies et la question des renouvellements retardés est abordée : « Le retard n’est pas toujours synonyme de salaires inadéquats ou d’absence de mécanismes de vacance contractuelle, de concessions… ». ponctuelles (pensez au renouvellement du contrat pour le secteur tertiaire où des mesures de « transition » ont été introduites qui résolvent le problème au moins jusqu’en 2023), ou des mécanismes d’ajustement aux tendances de l’inflation qui, en fait, sont présents dans de nombreuses conventions collectives nationales de travail ». Le dernier point concerne le plan d’action, dans la lignée de la directive européenne « sur les salaires adéquats, en faveur d’un développement ordonné et harmonieux du système de négociation collective en termes d’ajustement structurel de cette institution fondamentale de la gouvernance du marché du travail aux changements de l’offre et de la demande de main-d’œuvre et en tant que réponse synergique, lorsqu’elle est menée par des acteurs qualifiés qui sont réellement représentatifs des intérêts du monde du travail, à la fois à la question des salaires et à la question de la productivité ».

Ici, le lien  sur le document approuvé.

By Nermond

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