sam. Juil 27th, 2024

Plus de 800 entreprises, 13 700 employés, plus de 13 milliards de chiffre d’affaires estimé en 2022 et un marché en croissance sur plusieurs variables, témoignant d’un secteur résilient, dynamique et stratégique pour le développement du pays. C’est ce qui ressort de l’actualisation économique du rapport Enea-Assobiotec  Sociétés de biotechnologie en Italiequi en est à sa 8e édition. Selon le rapport, le secteur a connu une forte croissance de son chiffre d’affaires en 2021 et prévoit une consolidation de ce chiffre pour 2022. Sur cette variable, le poids de la biotechnologies pour la santé avec 74% du total, mais depuis deux ans ce sont surtout les applications pour la bioéconomie (industrie et agriculture) qui ont repris leur essor avec des taux de croissance supérieurs à 30%.  pour les deux domaines d’application au cours de la période de deux ans 2021-2022, atteignant plus d’un quart du chiffre d’affaires de la biotechnologie italienne avec une part de plus de 25 % du total en 2021 et continuant à croître en 2022. En termes numériques, la population des entreprises actives en Italie s’est légèrement contractée en 2020, un chiffre principalement attribuable à la diminution du nombre de PME, qui ont le plus ressenti l’impact immédiat de la pandémie, en particulier dans la catégorie des moins de dix employés. Le nombre a augmenté à nouveau en 2021 et une croissance est attendue pour 2022 pour toutes les classes de taille, avec un total de 823 entreprises. Bien que l’activité des entreprises de biotechnologie reste largement concentrée dans le domaine de la santé humaine (un peu moins de 50 %), entre 2014 et 2021, on observe une expansion de la part des entreprises développant des applications biotechnologiques pour l’industrie et l’environnement ainsi que pour l’agriculture et l’élevage, qui, depuis 2014, montrent le rôle propulseur qu’elles jouent dans la bioéconomie. Si l’on analyse les entreprises par classe de taille, la part des micro ou petites entreprises dépasse 82 % du total, tandis que les grandes entreprises (+ 250 employés) représentent un peu moins de 8 % de l’ensemble de la population analysée.
Au niveau territorial, la polarisation reste très forte, en particulier pour les variables économiques : les quatre premières régions (Lombardie, Latium, Toscane et Piémont) représentent plus de 90 % du chiffre d’affaires, 80 % des investissements dans la R&S intra-muros et 80 % des employés, alors qu’elle tombe à 52 % si l’on considère le nombre d’entreprises. La région leader reste la Lombardie, suivie du Latium et de la Toscane, fortement spécialisés dans les applications sanitaires, alors que ce sont les régions du Nord en général qui montrent une spécialisation marquée dans les applications biotechnologiques aux processus industriels. Dans le Sud, qui représente environ 20 % du nombre d’entreprises, la Campanie (un peu moins de 8 %) et les Pouilles (un peu plus de 4 %) se distinguent. « Les données nous restituent un secteur plus résistant que ne le laissaient présager les estimations précédentes, enregistrant même une légère croissance du chiffre d’affaires des activités biotechnologiques de +1,2 % pour 2020. Passé le pic de la pandémie et de ses effets sur le système économique, le secteur des biotechnologies a connu une forte reprise de la croissance du chiffre d’affaires en 2021. Une consolidation du paramètre pour 2022 est donc attendue », explique Gaetano Coletta , chef du service de fourniture et d’exploitation des services d’innovation de l’ENEA – Si en 2020 le secteur a été soutenu par les applications pour la santé humaine, les deux années suivantes ont vu une forte reprise des activités pour l’industrie et l’agro-zootechnologie. Plus d’un quart du chiffre d’affaires provient des applications dans ces domaines, et leur développement est à l’origine de la diffusion territoriale de l’industrie biotechnologique, qui touche depuis quelques années les régions du Nord-Est et du Mezzogiorno, avec les Pouilles et la Campanie en tête. La région leader reste la Lombardie, suivie du Latium et de la Toscane, fortement spécialisés dans le secteur de la santé et qui regroupent à eux trois plus de 80 % des salariés de la biotechnologie et 60 % des salariés de la R&S’. Le secteur italien de la biotechnologie est encore peu nombreux par rapport aux autres pays avec lesquels nous sommes en concurrence, mais il a un potentiel extraordinaire si l’on considère qu’une étude récente d’EY nous apprend qu’au niveau mondial, la valeur de la biotechnologie triplera entre 2020 et 2028″, commente le président de la Commission européenne. Fabrizio Greco président d’Assobiotec-Federchimica – Enfin, dans notre pays, il y a maintenant plusieurs éléments qui peuvent faire croître et fonctionner le secteur : le PNR, qui, en plus de fournir de grandes ressources économiques, demande au pays de revoir et de réformer les règles de fonctionnement de tout l’écosystème de référence ; de nouveaux capitaux publics et privés qui croient maintenant davantage en nos réalités ; mais, surtout, le lancement d’un Plan national pour la biotechnologie. Il s’agit là d’éléments très importants qui peuvent nous aider à être compétitifs sur la scène internationale. Il est maintenant nécessaire de les rendre opérationnels le plus rapidement possible afin de rattraper les autres pays développés et d’être compétitifs au niveau mondial ».

By Nermond

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