ven. Juil 26th, 2024

En août, les entreprises prévoient d’activer 293.000 contrats de travail.  (contrats à durée déterminée de plus d’un mois ou contrats à durée indéterminée). Par rapport à août 2022, les prévisions font état de 8 mille contrats supplémentaires, soit +3,0%, tandis que pour le trimestre août-octobre, les prévisions s’établissent à 1,3 million d’embauches, en baisse par rapport à l’année dernière (-0,7% avec -9 mille contrats). Les services aux entreprises, le tourisme, l’industrie alimentaire et l’industrie chimique/pharmaceutique ont connu une baisse au cours du trimestre. La difficulté à trouver un emploi reste élevée, représentant 47,5 % des recrutements prévus, soit environ 6 points de plus qu’en août 2022 où cet indicateur s’élevait à 41,6 %. Ce scénario s’appuie sur la Bulletin du système d’information Excelsior, produit par Unioncamere et Anpal qui établit les prévisions en matière d’emploi. En août, l’industrie dans son ensemble recherche environ 84.000 travailleurs et prévoit 389.000 embauches pour le trimestre août-octobre. Pour l’industrie manufacturière, qui recherche 56.000 travailleurs au cours du mois et 247.000 au cours du trimestre, les plus grandes opportunités d’emploi sont offertes par les industries mécatroniques, qui recherchent 14.000 travailleurs au cours du mois et 62.000 au cours du trimestre, suivies par les industries alimentaires, des boissons et du tabac (12.000 au cours du mois et 40.000 au cours du trimestre) et les industries des métaux et des produits métalliques (10.000 au cours du mois et 49.000 au cours du trimestre). La demande de main-d’œuvre émanant du secteur de la construction s’est ainsi établie à environ 28.000 embauches au cours du mois et à environ 142.000 au cours du trimestre. Par ailleurs, 209.000 contrats de travail sont attendus dans le secteur des services ce mois-ci et plus de 892.000 au cours du trimestre août-octobre. C’est le tourisme qui offre le plus d’opportunités d’emploi avec près de 62 mille travailleurs recherchés au cours du mois et environ 200 mille au cours du trimestre, suivi par le secteur des services personnels (un peu moins de 38 mille au cours du mois et environ 223 mille au cours du trimestre), le commerce (37 mille au cours du mois et 162 mille au cours du trimestre) et les services opérationnels de soutien aux entreprises et aux particuliers (27 mille au cours du mois et 106 mille au cours du trimestre). La prévision annuelle des contrats à durée indéterminée a augmenté (+6.000 ; +12,5%) ainsi que celle des contrats à durée déterminée et saisonniers (+9.000 ; +6,3%), tandis que les contrats de collaboration occasionnelle et de TVA ont diminué (-4.000 ; -24,9%) et les contrats d’intérim (-3.000 ; -7,9%). La difficulté à trouver du personnel confirme le chiffre des mois précédents, s’élevant à 47,5%, et les domaines d’activité pour lesquels les entreprises déclarent avoir le plus de difficultés à trouver du personnel sont ceux de l’installation et de la maintenance.  (64,2% des profils sont difficiles à trouver), la conception et la R&D (61,2%) et les systèmes d’information (52,9%). Le marché de l’emploi du système d’information Excelsior signale, parmi les professions les plus difficiles à trouver, les ouvriers spécialisés du second œuvre du bâtiment (72,8 % sont difficiles à trouver), les fondeurs, les soudeurs, les ferblantiers, les techniciens, les techniciens et les ingénieurs. soudeurs, ferblantiers, chaudronniers, monteurs en charpente métallique (71,1 %), ferronniers outilleurs (70,1 %), techniciens en ingénierie (69,3 %), techniciens en gestion des processus de production de biens et de services (66,8 %) et ingénieurs (63,3 %). La demande de travailleurs immigrés est également en hausse, avec 66 mille entrées prévues au cours du mois (+11 mille par rapport à la même période en 2022), représentant 22,6% du total des contrats. Les secteurs ayant le plus recours à la main-d’œuvre étrangère sont : les services de transport, de logistique et de stockage (36,5% des entrées prévues seront couvertes par du personnel immigré), les services de soutien opérationnel aux entreprises et aux personnes (35,7%), l’alimentation (27,0%), la construction (26,3%) et la métallurgie (25,8%).

Manpowergroup, au troisième trimestre +11%. 

Pour le troisième trimestre de l’année, l’enquête Enquête de Meos-Manpowergroup sur les perspectives d’emploi sur les perspectives d’emploi révèle que les employeurs italiens prévoient une augmentation des embauches, avec une prévision nette d’emploi de +11%, après correction des variations saisonnières. Il s’agit du dixième trimestre consécutif de prévisions positives. Toutefois, les perspectives d’embauche accusent un léger recul par rapport au trimestre précédent (-5 %) et au même trimestre de l’année dernière (-10 %). Les perspectives pour l’énergie (+28%) et les sciences de la vie, la pharmacie et la biotechnologie (+23%) restent très bonnes, tandis que pour les télécommunications, les prévisions sont négatives (-7%). Même pour le troisième trimestre 2023, les entreprises italiennes de l’It&Tech continuent de prévoir une augmentation de leurs effectifs, bien que le secteur enregistre un ralentissement progressif : si en effet la perspective nette d’emploi des entreprises numériques pour le troisième trimestre 2023 est de +12%, pendant toute l’année et demie précédente (à partir du premier trimestre 2022), elle n’était jamais tombée en dessous de +20%, avec le record de +45% enregistré il y a tout juste un an, à l’occasion des enquêtes pour le troisième trimestre 2022. Le besoin d’embaucher des entreprises de l’It se heurte à un manque de talents disponibles : 72% déclarent avoir des difficultés à trouver des profils ayant les compétences nécessaires. Pour être plus attractives, 52% des organisations numériques sont prêtes à offrir plus de flexibilité dans les horaires et les lieux de travail et 31% à proposer de meilleurs salaires. En outre, 29 % envisagent de donner la priorité à l’automatisation de certaines tâches et de certains processus. En particulier, les fonctions que les entreprises informatiques privilégient dans leur politique de recrutement concernent les talents en cybersécurité pour 49% des employeurs, les profils spécialisés dans le cloud &amp ; computing pour 40% et le développement d’applications pour 38%. Le secteur le plus prometteur est celui de l’énergie (+28%), suivi par celui des sciences de la vie, de la pharmacie et de la biotechnologie (+23%). Les secteurs de la finance et de l’immobilier (+19%), du transport et de la logistique (+16%), de l’industrie (+15%) et de l’informatique (+12%) affichent également des taux à deux chiffres. Enfin, le secteur des biens de consommation et des services affiche une prévision de +8%. En revanche, les prévisions de recrutement pour les télécommunications sont en baisse par rapport au trimestre précédent. En effet, le secteur est passé de +32% au deuxième trimestre à -7% au troisième trimestre. Les entrepreneurs des quatre macro-zones italiennes prévoient d’augmenter leurs effectifs au cours du troisième trimestre. Les perspectives changent toutefois en fonction de la zone de référence. L’Italie centrale est la région qui affiche les meilleures prévisions (+17%), dépassant même légèrement le Nord-Ouest (+16%). En revanche, les prévisions enregistrées dans le Nord-Est diminuent, tout en restant positives (+8%, soit 14 points de moins qu’au 2e trimestre 2023). Les prévisions des employeurs du sud de l’Italie sont également positives : +3%. La plupart des embauches du prochain trimestre proviendront des entreprises de plus de 250 salariés : avec des prévisions de +23%, les grandes entreprises surpassent nettement les perspectives des organisations à plus faible effectif. Pour les entreprises de taille moyenne, le chiffre est de +9 % et pour les petites entreprises de +8 %. Les micro-entreprises ne prévoient aucune variation de leurs effectifs au cours du prochain trimestre (moins de 10 salariés) : 0 %. La majorité des embauches du prochain trimestre proviendra des entreprises de plus de 250 salariés : avec des prévisions de +23%, les grandes entreprises surpassent largement les organisations à plus faible effectif. Pour les entreprises de taille moyenne, le chiffre est de +9% et pour les petites entreprises de +8%. Les micro-entreprises ne prévoient aucune variation de leurs effectifs au cours du prochain trimestre (moins de 10 salariés) : 0 %. Les questions supplémentaires de cette édition de l’enquête Meos portent sur l’utilisation de l’intelligence artificielle pour trouver et retenir les talents dans les entreprises, sur l’impact des « emplois verts » sur les entreprises et sur la perception des compétences développées par les jeux vidéo par les entreprises qui recrutent. L’étude montre que 28 % des entreprises italiennes utilisent déjà des systèmes d’intelligence artificielle (chat automatisé, apprentissage automatique et réalité virtuelle) dans le processus de recrutement et que 37 % prévoient de le faire au cours des trois prochaines années. Plus précisément, 27 % utilisent déjà des outils conversationnels tels que ChatGpt, 31 % des algorithmes d’apprentissage automatique et 24 % des éléments de réalité virtuelle dans au moins certaines parties du processus de recrutement. En outre, 59 % des employeurs estiment que l’essor des technologies basées sur l’IA aura un impact positif sur leurs effectifs et seuls 9 % craignent des effets négatifs. Quant aux vert et la durabilité, il est noté que 69% des organisations agissent d’une manière ou d’une autre pour renforcer la durabilité de leur personnel : 26% commencent à définir des exigences et des critères de durabilité pour leur personnel. compétences vertes à rechercher chez les candidats, 23 % réfléchissent à des stratégies de mise à niveau et de recyclage des employés existants et 20 % recrutent directement des talents possédant des compétences vertes. Pour 42 % des entreprises, cependant, il est difficile de trouver des profils déjà qualifiés en matière de développement durable. En outre, l’enquête a révélé que plus d’une entreprise italienne sur quatre perçoit positivement les compétences que son personnel développe grâce aux jeux, aux jeux vidéo et à l’esport. 27 % affirment qu’elles prennent déjà en considération les compétences de leurs employés en matière de jeux vidéo et d’esport. compétences en matière de jeux des candidats. Les questions supplémentaires de cette édition du Meos concerne l’utilisation de l’intelligence artificielle pour trouver et retenir les talents dans les entreprises, l’impact des « emplois verts » sur les entreprises et la perception des compétences développées par les jeux vidéo par les entreprises qui embauchent.

By Nermond

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