ven. Juil 26th, 2024

Le PIB italien est en baisse au second semestre de 0,3%. Une baisse, souligne l’Istat, due à « un ralentissement des secteurs primaire et industriel, contre une croissance modérée du secteur des services ». Du côté de la demande, en revanche, la baisse « provient de la composante intérieure brute des stocks, la contribution de la composante étrangère nette étant nulle ».

Compte tenu des données du second semestre, la variation du PIB pour 2023 est de +0,8 %, en légère baisse par rapport à la valeur du premier trimestre (0,9 %). « La discontinuité de la tendance économique au deuxième trimestre est contrecarrée par l’évolution positive du PIB en termes tendanciels à 0,6 %, ce qui représente la dixième croissance trimestrielle consécutive », explique l’Institut national de la statistique.

En ce qui concerne l’inflation, l’indice national des prix à la consommation pour l’ensemble de la collectivité, brut de tabac, a enregistré en juillet une augmentation de 0,1 % sur une base mensuelle et de 6,0 % sur une base annuelle, contre +6,4 % le mois précédent. La décélération du taux d’inflation est due, en premier lieu, au ralentissement tendanciel des prix des services liés au transport (de +4,7% à +2,4%), des biens énergétiques non réglementés (de +8,4% à +7,0%) et, dans une moindre mesure, des produits alimentaires transformés (de +11,5% à +10,9%), des autres biens (de +4,8% à +4,6%), des services divers (de +2,9% à +2,7%) et du tabac (de +2,5% à +1,9%). Ces effets n’ont été que partiellement compensés par les tensions à la hausse sur les prix des produits alimentaires non transformés (de +9,4% à +10,4%) et des services liés au logement (de +3,5% à +3,6%).

L’inflation sous-jacente nette de l’énergie et des aliments frais a de nouveau ralenti (de +5,6% à +5,2%), de même que l’inflation nette des seuls biens énergétiques (de +5,8%, enregistrée en juin, à +5,6%). La croissance annuelle des prix des biens (de +7,5% à +7,1%) et celle des services (de +4,5% à +4,1%) se sont atténuées, maintenant l’écart d’inflation entre les segments des services et des biens stable à -3,0 points de pourcentage. La hausse conjoncturelle de l’indice global a été principalement due aux augmentations des prix des produits alimentaires transformés (+0,9%), des services récréatifs, culturels et de soins personnels et des services de transport (+0,4% chacun), des biens non durables et des services divers (+0,3% chacun) ; ces effets ont été partiellement compensés par les baisses des prix des produits énergétiques réglementés (-1,5%) et non réglementés (-1,3%), des produits alimentaires non transformés (-0,8%) et du tabac (-0,6%).

L’inflation acquise pour 2023 est de +5,7% pour l’indice global et de +5,1% pour la composante de base. Selon les premières estimations, l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) diminue de 1,5 % sur une base mensuelle, en raison des soldes d’été que l’INA ne prend pas en compte, et augmente de 6,4 % en glissement annuel (en décélération par rapport à +6,7 % en juin).

By Nermond

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