sam. Juil 27th, 2024

Nous avons déjà mentionné à plusieurs reprises le large éventail de bijoux de Pedro Braña et Manuel Borrego. patrimoine artistique que les confréries du Jeudi Saint conservent précieusement. sous tous ses aspects : de la broderie à l’orfèvrerie, en passant par l’imagerie et d’autres pièces. Mais en plus de cette multitude d’œuvres d’art exquises, il y a aussi, et pas seulement le moins important, la section musicalequi complète la « mise en scène » de la fraternité dans la rue.

Vous connaissez tous certaines des compositions qui font partie intégrante de la journée. Vierge de la valléecomme bande sonore indiscutable, les marches de Farfán pour l’Exaltation, la marche funèbre de Turina pour Jesús de Pasión ou l’extraordinaire répertoire de la Vierge de la Victoire, de l’opéra à l’opéra. Démission à La Victoire de Marie.



Mais à ce vaste – et délicieux – catalogue s’ajoute le. fantastique répertoire que nous offre chaque année la Virgen del Rosario de Montesión, qui allie le classicisme et la joie (à ne pas confondre avec d’autres faux synonymes) à d’autres compositions de nature funèbre. La confrérie de la Calle Feria possède plusieurs marches processionnelles qui lui sont dédiées. Bien que la plus répandue, sans crainte d’être contredite, soit le populaire Rosario de Montesión, une recherche dans les archives et les partitions révèle d’autres compositions qui sont de véritables monuments de la musique de procession.

Nous nous attarderons notamment sur deux compositions qui, bien que peu courantes, font heureusement partie du répertoire de cette superbe image douloureuse du Jeudi Saint. Tout d’abord, nous trouvons une marche au titre très suggestif et significatif : Paso de palio, composé par le brillant Manuel Borrego en 1950 pour cette corporation, et qui est la première marche dédiée à la confrérie. En 2023, les membres de la confrérie ont eu l’occasion de l’écouter, interprétée par la Croix-Rouge, dans la rue Jesús del Gran Poder, sur le chemin de la cathédrale. Il est curieux de constater que, dans certaines mesures, la marche tente d’évoquer le son des chapelets frottant contre les poutres. Une preuve supplémentaire du renforcement de la musique en tant qu’élément d’identification d’une fraternité dans la rue. Vous pouvez l’écouter ; sur ce lien, interprétée par la Banda de la Puebla del Río, dans ce qui fut leur premier enregistrement en 1995.  

Mais il y a un autre compositeur brillant qui a signé une série d’œuvres pour la Virgen del Rosario et la confrérie de Montesión. La L’Asturien Pedro Braña, non content de la composition de Notre-Dame du Rosaire de Montesióna légué au patrimoine musical une autre composition au titre insoupçonné : Psaume de pénitence. Selon les collègues de Patrimonio Musical, la marche s’appelait à l’origine « Marcha de cofradía nº10 ». En 1994, elle a été renommée (Psaume de pénitence) et le sous-titre (« Marche pour un passage du Christ ».), en la dédiant à la Confrérie de Montesión. Par l’ordinal du titre initial, c’est-à-dire dix, la marche a dû être composée en 1953. Un bijou de courte durée mais d’une intensité mélodique inégalée. Elle a même été jouée une fois à l’Amargura, en 1997 grâce au Municipal, et à la Reina de Todos los Santos par la Banda de Tejera lors de sa procession de novembre. Voici le son qu’il a produit dans la nuit du jeudi saint, il y a quelques années, en arrivant à San Juan de la Palma.  

Deux véritables œuvres d’art qu’ils conservent précieusement sur la Plaza de los Carros et qui, espérons-le – nous sommes conscients de l’effort et du dévouement, et nous leur en sommes reconnaissants – deviendront essentielles, au moins, le soir du Jeudi Saint, derrière l’auvent de Montesión.

By Nermond

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