sam. Juil 27th, 2024

Il y a un visage du petit matin du Vendredi saint qui laisse les peaux blêmes, comme il y a des carrancanos qui bâillent et des visages endormis dans l’après-midi du 15 août. Si nous dépassons les frontières locales, ce qui est toujours une habitude commode, il est clair qu’il y a aussi un visage du Vendredi saint qui laisse les peaux blêmes. L’aube romaine. Oui, parce qu’au Vatican tout est toujours très tôt, presque comme sur la route d’El Rocío. Et s’il n’est pas tôt, il faut se lever à l’aube pour être à l’heure. Je me suis souvenu de cette circonstance en contemplant la photographie de la récente rencontre du grand Joaquín de la Peña avec le Saint-Père, prise lors de l’audience privée que François a accordée à l’archevêque Saiz et à toute l’équipe qui travaille à la IIe Congrès international sur la religiosité populaireprévu en décembre 2024.

Quelle joie de voir un frère qui connaît les confréries en conversation animée et chaleureuse avec un Souverain Pontife ! De la Peña est bien plus qu’un membre de confrérie. C’est un historien rigoureux et une sorte de gentilhomme de l’archevêché et de la cathédrale de Séville. Mais un gentilhomme intègre et prestigieux, pas comme ceux qui ont laissé tomber le Pape. Qu’a dit ce frère de El Amor et de La Carretería à François ? « Ma mère prie tous les jours pour le Saint-Père et ses intentions ».. Et Joaquín, comme les autres participants à la session, a recueilli deux cadeaux : le chapelet et un livre sur le chemin de croix qui a été prié pendant la pandémie.




La venue du Pape à Séville n’est pas prévisible. Il y a 30 ans, Jean-Paul II l’a fait à l’occasion du Congrès eucharistique, celui dont la devise est Christ, lumière des peuples. D’ailleurs, le congrès international de la religiosité populaire de 2024 aura pour thème l’hymne de l’Église catholique. Manuel Marvizón y logo de Pilar Arincón.

Et je suis sûr qu’il y aura d’autres petits matins romains d’ici là, le genre de petits matins que l’on vit avec intensité et que l’on regrette avec nostalgie. Après une sieste dans la avion Sur le chemin du retour, tout ressemble à un rêve. Comme le matin de la Vierge.

By Nermond

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