sam. Déc 14th, 2024

Le calendrier des confréries progresse et juin est le mois eucharistique par excellence. Plusieurs paroisses et églises paroissiales organisent des processions et des services en l’honneur de la forme sacrée, poursuivant et maintenant une tradition qui remonte à des siècles et qui a été promue dogmatiquement par le pape Urbain IV au XIIIe siècle, à la suite de plusieurs miracles liés à la présence du Christ dans l’Eucharistie.

C’est pourquoi le Conseil des Confréries a présenté ce vendredi l’affiche annonçant l’Eucharistie de juin 2023, œuvre de l’artiste Juan Antonio Aguilar. Lors d’une cérémonie organisée dans la chapelle de Santa María de Jesús du Consejo de Hermandades, on a dévoilé cette peinture réaliste dont les principaux éléments sont les suivants Ostensoir de la Fraternité sacramentelle de Saint-Barthélemy, ainsi que l’Enfant Jésus. de la Hermandad Sacramental del Sagrario.



Avec ce tableau, « l’objectif était de mettre en évidence le patrimoine artistique extrêmement important et précieux (et parfois méconnu) dont les confréries sacramentelles sont les gardiennes, en soulignant l’importance des arts dans l’aspect sacré et de l’ornementation correcte dans le culte, ainsi que l’ennoblissement qu’ils reçoivent lorsqu’ils sont versés à Dieu et à la religion », souligne un communiqué de presse.

Cette œuvre est composée de trois éléments disposés en trois plans superposés dont deux principaux se détachent, et un secondaire en arrière-plan. Cette différenciation des plans correspond au critère de proéminence des plans qui composent la scène, étant une composition recréée entre ombre et lumière sur un fond de lumière dégradée qui met en valeur la scène.

Les différents plans de composition sont hiérarchisés, représentant l’importance des éléments en fonction du plan qu’ils occupent entre eux. L’œuvre est organisée dans une structure formelle avec une ligne verticale imaginaire, avec un axe central qui la divise en deux parties.

Elle s’articule autour du splendide ostensoir de la Confrérie sacramentelle de Saint-Barthélemy qui, éclairé par une lumière focale, est présenté au premier plan au moment de la bénédiction, alors qu’il est montré surélevé et enveloppé en bas d’une voile huméral ou drap d’épaule de soie blanche avec des broderies d’argent et d’or avec des strass, recréant des épis de blé et des raisins, éléments eucharistiques. Le viril, très riche en émeraudes et diamants, avec la Sainte Forme où l’on peut reconnaître l’anagramme « JHS » – abréviation latine de la phrase « … ».Iesus Hominum Salvator« dont le dessin correspond à celui de l’anagramme de la Fraternité du Nazaréen de La Roda de Andalucía.

L’Enfant Jésus de la paroisse El Sagrario, œuvre de Martínez Montañés, apparaît derrière l’Ostensorio à l’arrière-plan comme une icône et un symbole. référence iconographique baroque, en utilisant l’image qui interroge le spectateur et le fait participer à la scène en faisant appel à sa sensibilité et à sa nature pieuse.

Le fond recrée une chasuble sacerdotale brodée de motifs floraux en soies colorées, créant l’effet optique d’une tapisserie. La technique utilisée est également conforme aux traits les plus communs et caractéristiques de l’œuvre de Juan Antonio Aguilar. Il s’agit d’une peinture à l’huile sur un support en toile de lin belge préalablement préparé avec du stuc.

Le style pictural, avec la différence du coup de pinceau, bien que toujours net, contraste avec le style de l’artiste. les différents plans de la peinture. Le premier plan et l’arrière-plan, occupés par l’Ostensoir et l’Enfant Jésus, sont une représentation réaliste, fidèle aux caractéristiques esthétiques et stylistiques des œuvres, avec des coups de pinceau fins et courts. Dans l’arrière-plan, en revanche, prédomine une touche plus lâche, plus idéalisée, avec des tons moins contrastés, tout aussi figurative, bien que dans une moindre mesure que l’image de l’Enfant Jésus et de l’Ostensoir.

By Nermond

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