mer. Nov 13th, 2024

(par Giancarlo Fercioni). Umarell des éliminatoires… Entre les Championnats et les différentes Coupes, je pense avoir largement dépassé le double-double en matière de réalisation. Et les problèmes à affronter étaient toujours les mêmes : que faire pour valoriser les images et donc que mettre dans le format de tournage et, en entendant la sonnette des producteurs, combien dépenser …

Comme d’habitude, c’est toujours une question d’argent ! Vous avez de bonnes idées, des caméras spéciales qui vous permettent de mettre en valeur certains aspects de la réunion et, immédiatement, la voix qui vous dit ‘… nous n’avons pas de budget’ ou ‘… ça coûte trop cher’ ou d’autres versions avec le même contenu, vous ramène sur terre. C’est alors que commence le travail sur les flancs : convaincre les alliés potentiels comme les journalistes, ceux qui produisent le jeu en demandant des remises, vanter les potentialités des nouveaux dispositifs aux différents directeurs et, dulcis in fundo, faire des demandes plus élevées que nécessaire pour négocier et peut-être obtenir ce que l’on veut vraiment. Grâce à ce système, nous avons réussi à obtenir au fil des ans de nombreux gadgets qui sont aujourd’hui normaux mais qui, à l’époque, étaient vraiment extraordinaires. Par exemple ? Les retransmissions numériques (Evs ou Blt) dont nous pouvons, avec une certaine fierté, affirmer avoir été les premiers en Italie et dans le sport à les utiliser. Et quelle utilisation… Toutes les fonctions qu’ils possédaient ont été exploitées : des simples images instantanées, à la loupe, au tableau noir (géré directement par le journaliste) avec une souris dans la toute première version, puis avec un tableau graphique par la suite. Mais il y avait beaucoup de « jouets » exclusifs à l’époque que l’on retrouve aujourd’hui dans n’importe quel programme de montage, alors on s’est amusé.

Au début, le problème était la durée du disque sur lequel les images étaient enregistrées : 3 minutes, après quoi la machine réécrivait si l’on ne sauvegardait pas les clips. Mais la particularité était que le programme exigeait que la durée reste toujours de 3 minutes et qu’ensuite la machine diminuait la qualité pour occuper moins d’espace : en bref, on commençait avec 100 replays de qualité et on finissait avec beaucoup, beaucoup moins… Les premières micro-caméras placées derrière le panier permettaient d’avoir un point de vue inédit, même si la qualité était très différente de celle des caméras filmant le match. Là, la compétence était celle d’un personnage peu connu de ceux qui ne traînent pas dans les camions-caméras : le contrôle de la caméra. C’est l’opérateur qui dispose des outils pour étalonner en temps réel les caméras qui lui sont attribuées (à l’époque, toutes…). Les bons réduisaient la différence entre les « vraies » caméras et les micro-caméras, et ce n’était pas rien….

Pour donner quelques exemples… en attendant, voyons aujourd’hui ce que mes anciens collègues ont inventé, et s’ils l’ont fait.

By Nermond

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