sam. Juil 27th, 2024

(par Giancarlo Fercioni). …si je n’évoquais pas le passé. Et mon passé, c’est celui de directeur sportif et surtout de basketteur, depuis 1989 quand, officiellement directeur adjoint, le directeur titulaire m’a donné les clés d’un match au McDonald Open de Rome, et qu’un Milan marqué par Philips a fait plus qu’excellente impression face à la Jugoplastika de Kukoc et Radia, puis a gagné la finale contre Barcelone. L’émotion était à son comble, aussi parce que ce n’était pas prévu et que lorsqu’il m’a dit :  » tu fais celle-là… « , il restait cinq minutes à vivre.

Imaginez l’excitation ! Ce fut le baptême de la mise en scène du basket-ball et, à partir de ce moment-là, j’ai commencé à vivre davantage dans les salles de sport que chez moi. D’autant plus qu’entre-temps, je dirigeais également le volley-ball. Donc le PalaDozza (à l’époque le Madison de Piazzale Azzarita) avec la très froide Via Nannetti où étaient garés les camions de la direction, et le légendaire Andalò, le gardien historique de ce bâtiment qui a ensuite migré à Casalecchio.

Ensuite, le PalaVerde, qui est encore le royaume des équipes des marques Benetton et Sisley, et le miracle de Pesaro, où l’on trouve dans les bars des gens qui ne parlent pas de football, mais seulement de basket-ball : fantastique ! Là aussi, j’ai connu les deux palasports, l’actuel (né BPA Palas) et l’ancien de Viale dei Partigiani, un véritable feu d’artifice d’encouragements, où les supporters pouvaient « toucher » les joueurs depuis la ligne de touche et où les anecdotes abondent.

Les bancs étaient du même côté que les caméras et celui du centre, bas, était sur un tréteau avec des roues pour permettre aux équipes d’entrer et de sortir. Un jour, Pesaro jouait contre le Maccabi Tel Aviv. Comme d’habitude, et encore plus maintenant, plusieurs agents du Mossad sont arrivés avec l’équipe pour garantir la sécurité de l’équipe israélienne.

Nous commençons à filmer le match et, à un moment donné, je demande à l’opérateur de la caméra centrale de me suivre une action en direct : cela commence par la mise en jeu qui suit le panier et, à un certain moment, il perd le joueur et s’immobilise. Je crie et je passe immédiatement à une autre caméra. Je demande alors à l’opérateur pourquoi, et il tourne la caméra pour me montrer une sorte d’armoire en costume-cravate avec un bourrelet sous l’aisselle, qui le regarde d’un air très coquin.

J’envoie le producteur pour voir si la situation peut être résolue et la réponse a été… Rien. L’agent en question n’a pas répondu, n’a pas bougé et l’opérateur a dû changer d’endroit ! Ceci est un épisode parmi tant d’autres… Pour en savoir plus, continuez à suivre Umarell.

Giancarlo Fercioni

N.B. Pour ceux qui ne connaissent pas la définition, l’umarell (dialecte de l’Émilie mais désormais dédouané dans toute l’Italie) est le retraité curieux qui observe les chantiers, mais aussi tout ce qui se passe autour.

Je suis entré dans cette catégorie après trente-cinq ans de réalisation télévisuelle autour de presque toutes les chaînes de télévision : d’abord les chaînes privées, puis la Rai, Mediaset et les chaînes à péage, Tele+ et Sky. Aujourd’hui, à part promener mes chiens, je fais tout ce que je vois autour de moi, comme la plupart des retraités.

By Nermond

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