sam. Juil 27th, 2024

Début de semaine lourd pour les bourses européennes, qui continuent de payer le choc déclenché sur le marché par la faillite de Svb  et les craintes de nouvelles contagions du système financier, d’abord américain puis mondial. A 10h30 ce matin, Milan perdait 4,2%, tandis que Londres perdait 1,7%, Paris 2% et Francfort 2,2%. A la bourse de Milan, les suspensions se sont succédées : Bper (-8,7%), Mps (-8,9%), Mediobanca (-5,7%), Mediolanum (-5,5%), Nexi (-4,7%), Poste (-4,8%), Tim (-5,1%) et Banca Generali (-4,6%) ont été volatilisées, tandis que Fineco, Intesa, Unicredit, Cnh et Tenaris ont enregistré des baisses de plus de 5%.

Les rendements des obligations d’État ont également chuté dans le monde entier, les investisseurs pariant sur un revirement de la politique monétaire restrictive des banques centrales afin de désamorcer les risques de contagion liés à la faillite de la Silicon Valley Bank. Les plus fortes baisses ont été enregistrées sur les obligations d’État à deux ans de la zone euro, le rendement du Bund allemand perdant 44 points de base et celui de l’Oat français 46, tandis que pour la Btp la baisse est « contenue » à 29 points. Les opérateurs voient le taux terminal de la BCE « s’effondrer » à 3,56%. Les effets sont également visibles sur l’euro, qui réduit sa hausse face au dollar à 0,25 %, avec lequel il s’échange à 1,067.

Tokyo aussi en baisse

Clôture négative pour la bourse de Tokyo. Softbank, le conglomérat financier le plus touché par les répercussions négatives de la faillite de Svb, a perdu près de 6%. Plus généralement, l’indice Nikkei a clôturé avec -1,11% à 27.832 points, tandis que le Topix a glissé de 1,51% à 2.000 points.

En revanche, les bourses chinoises ont fortement progressé le jour de la clôture de la session plénière annuelle de l’Assemblée nationale populaire, l’organe législatif du parlement chinois, à Pékin. L’assemblée a élu à l’unanimité pour la troisième fois le président chinois Xi Jinping, nommé le premier ministre Li Qiang, ancien chef du PC de Shanghai, et confirmé Yi Gang à la tête du Pboc, donnant ainsi aux marchés un signe tangible de stabilité. Hong Kong a augmenté de 1,5 % et Shanghai de 1,02 %. La tendance haussière a été renforcée par les déclarations de Li Qiang, qui a affirmé que la Chine viserait la stabilité de l’économie, même s’il considère que la tâche consistant à atteindre une croissance d’environ 5 % cette année « n’est pas facile ».

By Nermond

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