mar. Avr 23rd, 2024

Il y a un certain nombre de confréries que nous connaissons tous qui ont la chance d’avoir d’anciens frères aînés qui ont fonctionné ou fonctionnent comme une garantie de stabilité, de bon jugement, d’autorité morale et de pouvoir suffisant pour servir de médiateur, d’arbitre ou de modérateur en cas de besoin. Dans certains cas, ces fonctions incombent à un conseil censé être consultatif, mais dans la pratique, tout repose sur le peuple. Et il n’y a rien de mieux qu’un ancien frère aîné respecté pour prêter main forte, éteindre un incendie ou promouvoir l’ordre en cas d’urgence, de doute ou d’inquiétude. Fernando Baquero a rempli ce rôle à la perfection pendant de nombreuses années au sein de la Redención. D’autres l’ont fait ou le font aussi, bien sûr. Mais aujourd’hui, il est temps de parler de Baquero car il nous a quittés vendredi dernier. Et avec lui, nous avons perdu l’une des meilleures versions du concept de fraternité de Séville, et pas seulement de la Redención. Baquero était pour beaucoup une référence solide, la fenêtre pour demander ce qui est bien et ce qui ne doit pas être fait, cette sorte de sénateur chevronné vers qui se tourner dans les jours de doute et de crise. C’était beau, un véritable héritage qui va maintenant nous manquer cruellement. Baquero personnifiait la valeur du prestige, comme ce journal l’a reconnu de son vivant. Et cela est de plus en plus difficile à trouver, non pas dans le monde des cofradías, mais dans la société dans laquelle nous vivons.

By Nermond

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