ven. Avr 19th, 2024

Les paroles de Je trembleune chanson émouvante du groupe sévillan Vera Fauna, quelque chose comme ça : « Cada palo sostiene su vela y parece ayer, y es que la plazuela de Triana me pide volver, par la rue Rodrigo pour me voir avec toi Je tremble… »

Comme chaque matin du premier dimanche de mars, les confrères de la ville rassemblent leur courage et leurs cadres pour se rencontrer, face à facepar Rodrigo de Triana ou en tout point de ses environs, avec la Vierge de l’Étoileun pilier essentiel de la dévotion populaire et principal représentant de l’art baroque à Séville. Il ne reste plus que quatre dimanches avant qu’elle ne revienne éclipser son quartier et la ville avec des lumières blanches, la « dolorosa trianera », à côté du Cristo de las Penas, sont rentrés ce matin de San Jacinto à leur chapelle dans la rue du même nom après la célébration de la fête de l’amitié. Fonction principale de l’Institut. Malgré les nuages menaçants qui survolent le ciel de la banlieue, la météo respecte le déplacement et des centaines de personnes se sont rassemblées autour du cortège.



C’est toujours surprenant à voir, avec une telle proximité, les Christlike holder de cette corporation qui, dans la plus absolue de ses solitudes, prie, rêve, pense, supplie… Avec sa peau brunie par des soleils bruns et l’air du Les cristaux en amande de ses orbites, sa chair semble se déchirer dans les crevasses de la pierre, et le linceul, ouvert aux vents de Gethsémani, se déroule autour de sa taille meurtrie. Le dos blessé nous ramène à la flagellation et au sang sur le chemin de la croix.

Le silence est rompu en deux lorsque, dans le lointain proche, le bruit de l’eau qui coule dans les rues est perceptible. Virgen de la Estrella surmonte son propre temps.. Elle conserve, à force de siècles et d’empreintes, ce profil indicible, ces lèvres de marbre qui renferment la plus absolue des beautés et des univers inaccessibles. Extraordinairement vêtue, assaillie de bouquets de fleurs de cire qui lui confèrent une grâce résolue et fine, l’Étoile nous donne l’impression d’être une femme à la beauté la plus absolue et aux univers inatteints. nous rappelle toujours dans ces transferts d’une saveur différentedes photographies sépia dont seuls le tracé et l’urbanisme diffèrent. Celle des corrals ouverts et frais, celle de San Jacinto, celle du Dimanche des Rameaux, celle d’Ojeda, celle qui a toujours été là et qui dans notre mémoire est récupérée…

Chaque fois que vous le pouvez, vous devez voir l’étoile qui accueille les rayons du soleil de San Jacinto, très haut dans la matinée de mars, au-delà des nuages. Ce soleil infantile et primaire qui, en quelques jours, sera devenu une lumière mature, vitale et triomphante. C’est la lumière que nous attendons et qui, pendant quelques secondes, a été anticipée dans les pommettes éclairées et dans les yeux de l’homme. les yeux noirs de l’étoile unique de Triana.

By Nermond

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