dim. Oct 6th, 2024

Les Italiens dépenseront 2,9 milliards d’euros pour le repas de Noël : 400 millions de plus que l’année dernière et 200 millions de plus que le Noël précovidien. . La hausse des dépenses n’est toutefois pas due à une augmentation de la consommation, mais à l’augmentation de l’offre de produits et de services. l’augmentation généralisée des prix . Les salaires ont augmenté de 8 %, passant de 45,7 milliards d’euros l’année dernière à 50 milliards d’euros cette année, grâce à de meilleures performances en matière d’emploi et à un moindre impact de la CIG, mais les salaires sont érodés par la tendance inflationniste qui a été élevée toute l’année et qui, selon l’étude de la Confcooperative Censis, a coûté 100 milliards d’euros de pouvoir d’achat.

La tendance indique que les dépenses personnelles dominent, l’épargne est érodée par l’inflation à deux chiffres et la flambée des factures d’énergie. Le fort climat d’incertitude dû aux morsures de l’inflation mine le pouvoir d’achat de 2 Italiens sur 4.

Le fossé entre ceux qui peuvent dépenser et épargner et ceux qui s’enfoncent de plus en plus dans la pauvreté continue de se creuser. .  D’une part, plus de 10 millions de personnes vivent dans la pauvreté absolue et relative, d’autre part, 1 Italien sur 3 partira en vacances, ce qui représente une augmentation par rapport à l’année dernière où 1 Italien sur 4 était parti en vacances. 19 millions de personnes feront leurs valises et partiront à la montagne et à la ferme, mais aussi dans les villes d’art et dans les stations thermales.  On parle de 18 milliards d’euros pour le tourisme en Italie pendant les fêtes de fin d’année. Selon une enquête de Cna Turismo e Commercio, 7 millions de touristes sont attendus pour les fêtes : 4,5 millions d’Italiens et 2,5 millions d’étrangers, auxquels s’ajoutent les « excursionnistes », c’est-à-dire ceux qui ne passent pas la nuit hors de chez eux mais se limitent à une journée de sortie. Au total, il y aura 15 millions de nuitées dont neuf millions par des touristes italiens et le reste par des étrangers.

Pour en revenir aux dépenses à table, l’étude de Confcooperative estime que le nombre de participants au dîner augmentera. En moyenne, il y aura 6 à 8 membres qui, dans la plupart des cas, exalteront l’excellence des produits agroalimentaires Made in Italy. Les bulles italiennes, préférées à celles provenant d’au-delà des Alpes, sont confirmées comme incontournables avec près de 60 millions de bouchons prêts à sauter des bouteilles de vin mousseux et de prosecco Made in Italy. 

Pour le menu de Noël, la tradition l’emporte les palourdes et les fruits de mer pour les entrées (165 millions d’euros, les fruits de mer étant affectés par l’effet du crabe bleu qui a décimé les récoltes, surtout en haute Adriatique) ; le poisson pour les plats principaux (495 millions d’euros) ; la viande, la charcuterie et les œufs (510 millions d’euros) ; les vins, les vins mousseux et le prosecco (430 millions d’euros) ; les fruits, les légumes et les verdures (385 millions d’euros). Pâtes, pain, farine et huile (320 millions d’euros). Les fromages italiens frais et affinés ne manqueront pas (155 millions d’euros). Le riche chariot de friandises, composé de panettone et de pandoro in primis, ainsi que les nombreuses spécialités régionales de confiserie (400 millions d’euros), clôturera le panier.

By Nermond

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