sam. Juil 27th, 2024

Le monde s’engage à apporter une réponse à la crise climatique Le pape François appelle constamment à prendre soin de notre maison commune. Il a commencé par l’encyclique Laudato si’a répondu à l’exhortation apostolique Laudate Deum et le fera à nouveau lors de l’événement organisé par les Nations unies, le Cop28 à Dubaï aux Émirats arabes unis, où les dirigeants du monde entier se réuniront du 30 novembre au 12 décembre pour discuter du changement climatique.

Le Pape – tel qu’il se souvient Nouvelles du Vatican – a annoncé sa présence lors d’une récente interview avec Tg1 : « Oui, j’irai à Dubaï. Je pense que je partirai le 1er décembre jusqu’au 3 décembre. J’y resterai trois jours », avait expliqué François, rappelant que c’est précisément une Cop, la 21 de 2015 tenue à Paris, qui avait donné l’impulsion à la rédaction de l’encyclique sociale Laudato si’. Cette annonce a également été rendue officielle par le Bureau de presse du Vatican.

Comme Avvenire l’avait déjà signalé, deux chapitres de l’Exhortation Apostolique « Laudate Deum« sont consacrés aux sommets de l’ONU sur le climat, les soi-disant Cop ou Conférences des signataires de la Convention-cadre sur le changement climatique  approuvée lors du sommet historique de Rio en 1992. Depuis, chaque année, les les 197 pays signataires du traité et l’Union européenne se réunissent pour faire le point sur la situation et tenter de mettre en place des politiques communes afin d’enrayer l’accélération du réchauffement de la planète. 

Une tension inévitable entoure les négociations de cette année : non seulement parce qu’elles se déroulent dans les Émirats arabes unis, riches en pétrole, mais aussi parce que le rôle le plus important dans les négociations est joué par l’homme à la tête de la compagnie pétrolière nationale : Sultan Ahmed al-Jabar, le président de la Cop28 mais aussi le PDG de la compagnie pétrolière nationale d’Abou Dhabi, la compagnie pétrolière publique, et le chef de Masdar, une entreprise d’énergies renouvelables dans laquelle la compagnie pétrolière nationale détient une participation de 24 pour cent.

Lors de la Cop28 à Dubaï, le principal sujet de discussion est un éventuel accord sur l’élimination progressive des combustibles fossiles. . Rappelons que l’utilisation d’énergie dérivée des combustibles fossiles est à l’origine de plus de deux tiers des émissions mondiales. Sur ce point, l’Agence internationale de l’énergie a rappelé, encore ces derniers jours, que « [l]es émissions de gaz à effet de serre sont en grande partie dues à l’utilisation de combustibles fossiles ».l’utilisation des combustibles fossiles est encore trop élevée pour que l’objectif de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré soit effectivement réalisable « .

Mais les pays sont très divisés : à la Cop28, certains œuvreront en faveur d’un accord visant à éliminer progressivement la combustion fossile liée à l’utilisation du charbon, du pétrole et du gaz naturel, qui produisent des gaz à effet de serre et sont la principale cause du changement climatique, tandis que de nombreux autres États insisteront sur le maintien du rôle des combustibles fossiles.

Les pays européens et les États vulnérables au changement climatique souhaitent que les négociations de la COP28 aboutissent à un ensemble de mesures visant à réduire plus rapidement les émissions de gaz à effet de serre, notamment un engagement à tripler la capacité mondiale en matière d’énergies renouvelables d’ici 2030  et à éliminer progressivement les combustibles fossiles qui émettent du CO2 .

La question du financement pur du climat devrait dominer le sommet de l’ONU sur le climat COP28 de cette année, à Dubaï, les pays prévoient de lancer un programme de financement de la lutte contre le changement climatique. nouveau fonds international destiné à soutenir les nations vulnérables où le changement climatique cause des dommages irréversibles. . Les donateurs traditionnels, notamment les pays européens et les États-Unis, souhaitent qu’un plus grand nombre de pays contribuent à ce fonds. Mais on craint de plus en plus que les désaccords entre les pays riches et les pays pauvres sur la manière de gérer un nouveau fonds destiné à faire face aux « pertes et dommages » causés par le changement climatique et la montée des eaux ne débouchent sur rien de bon.

By Nermond

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