sam. Juil 27th, 2024

« Pourquoi ai-je écrit ? Parce que je crois, comme mes collègues, que même dans un environnement tel que le tiers secteur, nous avons besoin de professionnels bien formés qui ne se limitent pas aux connaissances qu’ils ont déjà acquises, mais qui les renouvellent en se tenant au courant des réglementations et des innovations qui concernent ce secteur ». Luisa Rozio, qui a une formation et plusieurs années de travail en tant qu’assistante sociale, travaille aujourd’hui à Mondovì, dans la province de Cuneo, pour le groupe d’assurance Gastaldi-Assicuraci, en suivant notamment le tiers secteur avec deux autres collègues. Rozio fait partie des personnes inscrites au cours de formation organisé par Avvenire et Rete Sicomoro sur le thème « Gestion intégrée des risques : responsabilité, sécurité, vie privée et autres protections », programmé en ligne du 8 au 29 novembre et auquel il est encore possible de s’inscrire pour un total de 8 heures de cours. Le cours s’adresse à tous ceux qui souhaitent acquérir des compétences à utiliser en particulier dans le secteur non lucratif, mais pas seulement. Il n’y a pas beaucoup de cours de formation sur le troisième secteur », explique M. Rozio, « une fois que j’aurai terminé, j’essaierai de transmettre les informations acquises à mes collègues également ».

Des réglementations en constante évolution, une sécurité au travail jamais suffisante, la question cruciale de la vie privée, des bonnes pratiques dont il faut s’inspirer et s’inspirer : autant de raisons pour lesquelles se tenir au courant reste fondamental. La responsabilité des dirigeants et des salariés face à des structures plus simples ou plus complexes est de plus en plus mise en cause. Emanuele Occhipinti, directeur du Bureau des communications sociales du diocèse de Raguse, est un autre des participants au cours. Même dans le secteur tertiaire, il est nécessaire d’être plus « conforme », de respecter correctement les réglementations, du point de vue de la transparence, de l’attention portée à la vie privée, des pratiques de gestion, on ne peut pas être négligent », souligne-t-il, « grâce à la formation, je pense que l’on peut être plus rassuré à la fois pour ses propres responsabilités et pour la réputation des organisations que l’on gère ». M. Occhipinti insiste donc également sur « la nécessité d’une formation continue, car les circulaires ne suffisent pas ». L’avocat Tomas Chiaramonte, chargé du cours, explique quels sont les risques encourus par les organisations à but lucratif et non lucratif qui s’occupent parfois de services à la personne. « Les risques, explique-t-il, sont ceux typiques des entreprises produisant des biens et des services, auxquels s’ajoute la délicatesse liée à la prise en charge de personnes parfois très vulnérables : des risques d’accidents du travail (Tu 81/2008) au risque de commettre des infractions (décret législatif 231/2001), des risques liés à la transformation et au conditionnement des aliments (Haccp) à ceux liés à la santé des utilisateurs (loi Gelli-Bianco), jusqu’au risque plus connu lié au traitement des données à caractère personnel (Gdpr 679/2016). Selon Chiaramonte, en outre, « la croyance (souvent tacite) selon laquelle se concentrer sur la capacité à minimiser les risques de l’entreprise est un coût plutôt qu’un investissement est malheureusement encore assez répandue. Plus répandue encore est la tendance à externaliser totalement la gestion des modèles de minimisation des risques organisationnels afin de maintenir la rapidité et l’économie des processus ». « Souvent, en revanche, conclut le professeur, le développement de processus internes visant au moins à valoriser les bonnes pratiques de gestion intégrée des risques permet d’accroître les compétences spécifiques et de les diffuser parmi les travailleurs, de développer une culture organisationnelle et de réduire considérablement le danger de devoir faire face, lorsqu’il est déjà trop tard, à des dommages qui peuvent également avoir d’importantes répercussions négatives sur les plans humain, économique et de la réputation ».

Le cours sur la gestion intégrée des risques est le troisième cours du premier cycle de formation organisé par Avvenire à un coût abordable. La première, en septembre, portait sur l’organisation de la collecte de fonds, la seconde, ces dernières semaines, sur la participation aux appels de fonds européens. D’autres propositions sont également en cours pour la nouvelle année, destinées non seulement aux personnes travaillant dans le secteur tertiaire, mais aussi aux entreprises publiques et privées, ainsi qu’aux indépendants ou aux étudiants souhaitant se spécialiser dans ces domaines.

By Nermond

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *