ven. Juil 26th, 2024

Les intentions d’achat de biens durables pour les trois prochains mois, relevées par l’Observatoire Findomestic fin septembre, sont à nouveau en baisse de 8% après la hausse de fin août (+6,1%). Plus de 3 Italiens sur 10 (31%), lit-on dans une note de synthèse, envisagent d’acheter un bien en plusieurs fois au cours des trois prochains mois, soit une hausse de 6 points de pourcentage par rapport au chiffre enregistré à la fin du mois de juillet dernier. « L’inflation, souligne Gilles Zeitoun, administrateur délégué et directeur général de Findomestic, est depuis un an la principale préoccupation des Italiens, suivie par la baisse du pouvoir d’achat des familles. Les enquêtes de l’Observatoire Findomestic montrent que même en 2023, malgré le ralentissement de l’inflation, huit personnes sur dix continueront à subir des augmentations de prix plus ou moins importantes et pour 64% d’entre elles, les prix continueront à augmenter ».

Parmi les secteurs de produits individuels, les baisses pour les rénovations (-21%), affectées par l’arrêt du superbonus, et pour les voitures d’occasion (-18,3%) se distinguent. La tendance négative est partagée par la plupart des véhicules (voitures neuves -2,1%, motos -8,3% et vélos électriques -4%), à la seule exception des scooters électriques (+8,1%). Le petit électroménager s’est également bien comporté (+6%), tandis que le gros électroménager a baissé de 1% ; l’électronique a reculé (PC -7,9%, smartphones -7,4%).

Les Italiens dépensent en moyenne près de 500 euros (462) par mois pour chaque enfant vivant dans la famille, soit 15 % de plus qu’il y a un an. Les coûts qui ont le plus d’impact sont ceux liés à l’habillement, aux dépenses scolaires et à l’alimentation, perçus par l’échantillon comme les secteurs les plus touchés par les augmentations de prix. Viennent ensuite les voyages, les transports et la santé. Bien qu’en hausse, seuls 14% des Italiens ont réduit les dépenses non strictement nécessaires pour leurs enfants, 36% ont reporté d’autres achats pour la famille et 32% ont renoncé à d’autres dépenses. Les raisons économiques influencent le choix d’avoir ou non des enfants : parmi ceux qui n’ont pas d’enfants aujourd’hui, 4 sur 10 n’ont pas l’intention d’en avoir à l’avenir. Ceux qui ont des enfants et ceux qui n’en ont pas s’accordent sur la nécessité d’un plus grand soutien économique de la part de l’État pour soutenir la parentalité (53%), tandis que pour ceux qui ne sont pas encore parents, la stabilité de l’emploi (55%) ou le soutien aux frais de garde (51%) sont également des éléments clés pour avoir un enfant.

By Nermond

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