sam. Juil 27th, 2024

Plus de 250 coopératives, plus de 6 500 membres, 335 000 usagers et bénéficiaires garantis par un millier d’employés, en majorité des femmes. C’est l’identité d’un phénomène qui redonne espoir et avenir aux territoires de l’intérieur : les coopératives communautaires. Entreprises promues par des personnes vivant dans des territoires menacés de dépeuplement dans le but de créer des opportunités de développement pour contrer leur déclin économique, social et démographique. Cette question a été débattue aujourd’hui à Rome, au Palais de la Coopération, lors de l’atelier organisé par Confcooperative. De l’économie du « je » à l’économie du « nous » : les coopératives communautaires . « Avec les coopératives communautaires », a-t-il souligné Maurizio Gardini, président de Confcooperative  – La coopération fait un nouveau saut évolutif, du mutualisme des débuts, entre les années 80 et 90 du siècle dernier, nous sommes arrivés au solidarisme et aujourd’hui nous arrivons au communautarisme. La coopération s’adapte aux temps et élargit son horizon en ajoutant une autre pièce à la prise en charge de la fragilité, de celle des individus avec la coopération sociale et sanitaire, à celle des territoires, qui avec les coopératives communautaires prend désormais en charge le développement de communautés entières et de territoires en risque d’abandon ». Un exemple de subsidiarité, en plein esprit coopératif, qui pour se développer a besoin de réglementations qui favorisent son développement. « Au législateur », a-t-il ajouté Gardini  – nous demandons un certain cadre réglementaire avec des règles qui sachent soutenir la naissance et la croissance de ces nouvelles expériences coopératives, une des rares barrières au risque d’abandon des territoires ». « Le coopératives Les coopératives des communautés sont un pion essentiel dans la mise en valeur de tout le potentiel d’une région, de l’excellence agroalimentaire à la culture et au tourisme. Nous comptons sur l’approbation de la loi d’ici un an ‘, a-t-il déclaré Massimo Bitonci, sous-secrétaire au ministère de l’Entreprise et du Made in Italy s’exprimant lors de l’atelier. « La fragilité des territoires dépend de beaucoup de choses. La même connexion Internet qui, dans de nombreux territoires, n’arrive pas, détermine le retard d’un territoire. Il faut renverser les schémas et les modèles. Il faut revoir la pyramide. Il faut repartir des périphéries pour arriver au centre, et non pas toujours partir du centre pour arriver aux périphéries ». Monseigneur Felice Accrocca, Archevêque de Bénévent  – coordinateur des zones internes de la Conférence épiscopale italienne.   « La communauté est le protagoniste des modèles de croissance et de développement. Les modèles ne doivent pas tomber d’en haut, ils doivent partir de la communauté, qui doit être replacée au centre et rendue capable de grandir. L’église, le gouvernement, tout le monde doit jouer son rôle. Nous », a conclu Fr. Mario Pagniello Directeur Caritas Italiana  – nous jouerons notre rôle avec Confcooperative ».

By Nermond

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *