sam. Juil 27th, 2024

Les entreprises ont recherché 531.000 travailleurs en septembre, soit 7.000 de plus qu’il y a un an, selon le Bulletin du système d’information Excelsior, réalisé par l’Unioncamere avec l’Anpal. Entre septembre et novembre, le nombre d’embauches prévues a légèrement dépassé 1,4 million, soit une augmentation de 1,9% par rapport à la même période en 2022. Dans le même temps, la difficulté à trouver un emploi continue de croître : elle concerne 48 % des embauches prévues par les entreprises, soit 5 points de plus qu’il y a douze mois. Pour de nombreux techniciens-ingénieurs et ouvriers spécialisés, elle se situe entre 60 et 70 %.

Les entreprises déclarent des difficultés de recrutement pour plus de 252.000 embauches en septembre, confirmant que le « manque de candidats » est la cause principale avec une part de 31,7%, tandis que la « préparation inadéquate » s’élève à 12%. Il y a un manque d’ouvriers spécialisés (64,2% des entrées sont difficiles à trouver), d’opérateurs d’installations fixes et mobiles (53,2%) et de professions techniques (49,5%). Les chiffres les plus difficiles à trouver sont, selon le rapport de l’Unioncamere, les outilleurs, ouvriers et artisans de l’industrie du traitement du bois (74,1% et un pic de 87,7% dans le Nord-Ouest), les ouvriers spécialisés du second œuvre du bâtiment (73,6%), les artisans mécaniciens, monteurs, réparateurs, agents d’entretien de machines fixes et mobiles (73,1%) et les forgerons outilleurs (72%). Les techniciens en gestion des processus des biens et services, les techniciens en ingénierie, les techniciens de la santé et les techniciens de la distribution commerciale sont également difficiles à trouver.

Au niveau territorial, les entreprises des régions du Nord-Est présentent de plus grandes difficultés à trouver du personnel, où 53,4% du personnel recherché est difficile à trouver, une part nettement plus élevée que celle enregistrée dans le Sud et les Îles (43,5%) et dans le Centre (45,9%), tandis que la valeur dans le Nord-Ouest (47,4%) reste proche de la moyenne. En ce qui concerne les embauches prévues, les contrats à durée déterminée se sont confirmés comme la forme de contrat la plus populaire avec 284.000 unités, soit 53,4% du total. Viennent ensuite les contrats à durée indéterminée (108.000), les contrats de fourniture (57.000), les autres contrats non-salariés (32.000), les contrats d’apprentissage (26.000), les autres contrats salariés (14.000) et les contrats de collaboration (11.000).

Parmi les secteurs, la demande augmente pour les services aux particuliers et la logistique, tandis que l’incertitude s’accroît pour le commerce et le tourisme. Enfin, le recours à la main-d’œuvre étrangère est en hausse, passant de 95 mille entrées l’an dernier, soit 18,2% du total des entrées, à 108 mille entrées actuellement, soit 20,4% du total des entrées (+13 mille contrats ; +13,6%). Les secteurs qui font le plus appel à la main-d’œuvre étrangère sont les services de soutien opérationnel aux entreprises et aux particuliers (35,2 % des entrées prévues sont réservées à la main-d’œuvre étrangère), les services de transport, de logistique et d’entreposage (32,7 %), les industries des métaux et des produits métalliques (25,8 %), les services d’hébergement, de restauration et de tourisme (25,7 %) et, enfin, les industries alimentaires (25,1 %).

By Nermond

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