sam. Juil 27th, 2024

Les familles sont de plus en plus endettées et les artisans et commerçants sont exposés au risque d’usure. Une situation actuellement critique, mais encore sous contrôle. Dénoncer le rapport difficile entre les Italiens et le crédit est une étude… Cgia  qui estime qu’au 31 décembre 2022, le montant moyen de la dette par ménage était passé à 22 710 euros. Un stock total de dettes bancaires, détenues par tous les ménages italiens, qui a atteint le niveau record de 595,1 milliards d’euros et a augmenté de 3,5% par rapport à 2021. Un scénario qui, pour la Cgia, pourrait cacher un autre risque : la résurgence de l’usure à laquelle les familles et les entrepreneurs pourraient être exposés. « Bien que le nombre de dénonciations à la police pour ce délit soit en baisse depuis un certain temps, il n’est pas exclu que l’augmentation des dettes des ménages en pousse plus d’un à se tourner vers les usuriers, qui ont toujours été plus disposés que quiconque à aider ceux qui se trouvaient à court de liquidités, surtout dans les périodes économiques les plus difficiles. Il est bien connu que l’usure est un phénomène karstique : ceux qui sont tombés dans les filets des usuriers s’adressent rarement à la police », expliquent les artisans de Mestre. Les données laissent peu de place à l’optimisme. Les familles les plus « dans le rouge » se trouvent dans la province de Milan, avec une dette moyenne de 35 342 euros (+5,1 % par rapport à 2021) ; en deuxième position, on trouve celles de Monza-Brianza, avec 31 984 euros (+3 %) et en troisième position les habitants de Bolzano, avec 31 483 euros (+5 %). Les habitants de Rome, avec une dette moyenne de 30 851 euros (+2,8 %) et ceux de Côme, avec 30 276 euros (+3,8 %), se situent juste à côté du podium. Parmi les moins exposées, en revanche, se trouvent de grandes régions du sud de l’Italie, ce qui confirme, explique encore la Cgia, que « l’augmentation des dettes est en partie imputable à la forte reprise économique qui s’est produite au cours de la période de deux ans 2021-2022 ». Les régions provinciales les plus exposées économiquement, poursuit le rapport, « sont aussi celles qui ont les niveaux de revenus les plus élevés, même si, dans ces régions, parmi les endettés, il y a aussi des ménages appartenant aux couches sociales les plus faibles ». Avec le ralentissement progressif de l’économie et, par conséquent, des crédits bancaires aux entreprises qui s’est produit ces derniers mois, il n’est pas exclu, selon la Cgia, qu’un « rapprochement » des organisations criminelles vers les micro-entreprises familiales, telles que les artisans, les commerçants et de nombreux numéros de TVA, soit en cours.

By Nermond

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