jeu. Avr 25th, 2024

En ce dimanche de la Trinité, tout Séville se fond dans le pain vivant du Christ. Dimanche dernier, jusqu’à sept processions eucharistiques ont eu lieu dans différents quartiers et paroisses de la ville : San Pedro, San Ildefonso, San Nicolás, San Gonzalo, El Cerro del Águila, Heliópolis et Santa Marina et San Julián (organisées par la Confrérie de la Résurrection).



Les plus matinaux sont ceux de San Gonzalo et de La Misión, respectivement à dix heures et à dix heures et quart, après la célébration des messes correspondantes. Dans l’heure qui suit, les autres se joignent à eux, avec leurs propres processions pleines de représentations, des insignes qui sont de véritables œuvres d’art et des fidèles agenouillés. Jésus dans le Sacrement était porté en procession soit sous un dais – comme dans le cas de San Pedro ou de San Julián – soit dans les ostensoirs correspondants : dans le cas de San Gonzalo (accompagné de la Médaille Miraculeuse), San Ildefonso ou Cerro del Águila.

L’accompagnement des enfants du Colegio de la Doctrina Cristiana, qui ont accompagné la procession de la Mission après avoir reçu leur première communion, ou l’autel dressé par les religieuses de San Cayetano lors de la procession de San Julián, avec le rôle principal joué par le Père de l’Ordre, ont été particulièrement remarquables aujourd’hui. Vierge du Rosaire.

Dans cette intimité du matin de juinAvec la ville pour elle seule et dans une atmosphère familière et proche, la saveur eucharistique est montée dans les rues, réduite à son expression la plus sincère, à sa fermentation authentique et non altérée. Des processions qui préservent l’unité de la paroisse et de sa communauté en des temps de détachement et d’absence d’identités ; des regards à travers les petites fenêtres qui se brisent sur le signe de croix des années, l’encens qui s’évapore comme un soupir de Dieu sans forme, les partitions de Dorado ou de Cebrián sur les papiers scintillants au soleil de la ville, le myrte dilué dans les asphaltes brûlants…

Un dimanche de la Trinité où la liturgie prend un relief particulier. De la Résurrection à la Pentecôte. De tout à la Fête-Dieu.

By Nermond

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