jeu. Oct 3rd, 2024

Jours des plus profonds Contenu liturgique et sacramentel de Marie Auxiliatrice. La Confraternité de la Trinité célèbre ces jours-ci le Triduum eucharistique, comme le stipule le Règlement, immédiatement après la Pentecôte et dans la semaine précédant la Fête-Dieu. Le point culminant de ce culte est la Fonction en l’honneur de la Sainte Trinité, dont la solennité est célébrée le dimanche qui sépare ces deux dates importantes du calendrier chrétien.

C’est pour cette raison que le l’ensemble iconographique du Décret sacré a été transféré. à l’autel principal de la chapelle trinitaire, la place habituellement occupée par l’image douloureuse titulaire. De cette manière, le Vierge de l’EspéranceDepuis le milieu de cette semaine, elle est vénérée sur l’autel du Décret, dans un tableau plein de simplicité et de proximité qui nous permet d’apprécier et de savourer ce joyau de la sculpture sévillane.



L’autel où la Vierge – magnifiquement habillée par Joaquín Gómez – est vénérée aujourd’hui a une histoire particulière. Les membres les plus perspicaces de la confrérie auront remarqué qu’un une frise de carreaux et de céramiques termine et entoure l’autel. Cet espace se distingue par son caractère unique. Selon les sources de la guilde elle-même, la présence de cet autel dans la chapelle remonte au moins aux années 1930, lorsque cette niche a été consacrée à la Sainte Trinité, un mystère présent dans la confrérie depuis le XVIIe siècle. Auparavant, Dieu le Père et Dieu le Fils étaient vénérés à l’extérieur de la chapelle.

Ces carreaux ont été découverts en 2011, lors de la restauration de la chapelle, et il a été constaté que la plupart des céramiques étaient de couleur blanche. Au début du processus d’intervention, on a découvert que sous ces couches de peinture blanche – on ne sait pas pourquoi elles ont été appliquées – se trouvaient les couleurs d’origine, et il a donc été décidé de retrouver leur aspect d’origine. Le lieu exact d’exécution n’est pas connumais tout porte à croire que ces carreaux, ainsi que ceux qui entourent la chapelle, ont été fabriqués dans l’une des usines situées sur l’Avenida de Miraflores, à quelques mètres de la basilique de María Auxiliadora.

Une occasion idéale pour continuer à approfondir et à découvrir l’histoire de cette confrérie prolifique de notre Semaine Sainte, l’une des plus anciennes de toutes celles qui défilent.

By Nermond

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *