mer. Avr 17th, 2024

Simone Gamberini est président de Legacoop et de Coopfond. Quelle est la situation des coopératives en Italie et de Legacoop en particulier ? 

En ce qui concerne nos membres, après 2021 de forte reprise, 2022 a vu un ralentissement de la croissance lié à la hausse des coûts. Cependant, au niveau global, la demande s’est maintenue : 45% des coopératives ont augmenté la valeur de leur production et 80% ont terminé l’année avec un bénéfice. Pour l’année en cours, environ deux tiers des coopératives s’attendent à ce que la demande reste stationnaire et 20 % à ce que l’emploi augmente. La propension à investir reste positive, malgré les inquiétudes concernant la situation économique générale, motivées par une inflation toujours élevée, l’augmentation du coût du crédit et les retards possibles dans la mise en œuvre du PNR.

La culture coopérative existe-t-elle ou est-elle devenue un simple moyen d’abaisser les coûts de la main-d’œuvre ? 

Notre culture est celle d’entreprises qui, historiquement, considèrent le travail comme un facteur essentiel de l’identité et de l’inclusion sociale d’une personne. C’est pourquoi nous dénonçons et combattons fermement ceux qui utilisent illégalement la forme coopérative, en violant les droits des travailleurs et en sapant la réputation des véritables coopératives qui appliquent régulièrement des contrats. Nous sommes également convaincus qu’un engagement est nécessaire pour éliminer ces pratiques, telles que les appels d’offres à rabais maximum, plus ou moins déguisés, qui favorisent en fait les comportements irréguliers.

Quels sont les problèmes que vous avez rencontrés en tant que président de Coopfond ? 

J’ai trouvé un fonds sain, fortement capitalisé et engagé à renforcer sa mission de promotion de nouvelles coopératives et de soutien au développement des coopératives existantes. J’aimerais rappeler qu’en 2020, nous avons partagé un plan stratégique triennal avec Legacoop, dans le but de repositionner le fonds et d’orienter ses activités de manière à utiliser le levier financier pour accompagner les coopératives dans leur transition vers la durabilité. Il s’agit d’un soutien important pour les entreprises qui, étant intergénérationnelles, ont la durabilité dans leur ADN, mais qui ont parfois du mal à la traduire en actions conséquentes.

Avez-vous des propositions pour améliorer le bien-être et l’assistance du secteur coopératif ? 

En ce qui concerne les pensions complémentaires, le système coopératif a favorisé la plus grande fusion de fonds du secteur au cours des 20 dernières années. anni, accouchement a Coopérative de retraite : avec plus de 110 000 travailleurs inscrits, elle gère plus de deux milliards de cotisations, garantissant des rendements parmi les plus élevés. alti a niveau national. En ce qui concerne lesassistance, notre système déploie le les compagnies d’assurance maladie qui fournissent aaide supplementaire de 145 millions d’euros à 1,2 million de travailleurs, soit directement, soit en accord avec le système d’assurance, notamment le groupe Unipol.

Pourquoi vaut-il la peine de créer une coopérative ou de participer à une coopérative aujourd’hui ? Quels avantages pour l’avenir de la sécurité sociale ? 

Parce que la coopérative, dès son origine, fait des personnes des protagonistes actifs dans la réponse à leurs propres besoins à travers ce que nous appelons l’échange mutualiste. Un avantage mutuel qui aprend des formes et des significations différentes selon le type de coopérative : travail, consommation, commerce, agriculture, sociaux et altro ancora. Comme amentionné ci-dessus, la possibilité pour un travailleur de aderire ae fonds de pension complémentaire représente une opportunité extraordinaire de se constituer une petite trésorerie pour compléter sa future pension avec un capital de 1,5 million d’euros. asigne complémentaire.

By Nermond

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