lun. Déc 9th, 2024

Les proclamations ont leur public, qu’il faut bien connaître quand on s’apprête à embrasser un pupitre. Enrique Casellas a su prendre le pouls de ce public qui vient pour s’émouvoir, pas pour méditer, aussi beau soit-il. Les prégones doivent faire vibrer les gens, sinon ce ne sont pas des prégones.. Ils peuvent être de plus ou moins bonne qualité et on peut leur attribuer plus ou moins d’authenticité, mais ils doivent toucher l’âme en un, deux ou dix moments du discours. C’est ce qu’a fait ce dimanche de la Passion : les gens ont été émus à de nombreuses reprises. Et ils ont même souri à certaines anecdotes, comme celle, très opportune, consacrée à l’inoubliable cardinal Amigo. Si, à un moment donné, le saint est monté au ciel, Casellas a su nous ramener dans le Pregón.

Casellas a taillé un costume sur mesure pour cet acte du Pregón, il a rempli l’objectif avec sincérité, simplicité et humilité. Sans histrionisme et sans excès de longueur, ce qui est appréciable.Il est toujours préférable de rester sur sa faim, comme pour les bonnes paellas !




La présentation de l’adjoint au maire Cabrera a été bien meilleure que les autres années. Complet et mesuré. La marche des Marvizónavec la mélodie joyeuse qui est la marque de fabrique de ce compositeur. Et les changements sur scène, ni fú ni fá. Il y a encore trop de représentants des autorités, dont certains sont de parfaits inconnus, même s’il est toujours amusant de découvrir qui sont ces gens là-haut.

Et comme nous le disons toujours. Un dimanche de la Passion de plus, un Pregón de moins. Casellas n’a pas déçu. Et la fin a été une proclamation au sens le plus pur du terme, parce qu’elle nous a incités à descendre dans la rue. Et c’est de cela qu’il s’agit. Ni plus, ni moins. Maintenant, il est temps de verser de la cire sur ce beau costume sur mesure.

By Nermond

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