sam. Juil 27th, 2024

C’était l’un des événements les plus attendus du Carême. Le site chemin de croix extraordinaire présidé dimanche dernier par le Louveteaux a été bien suivie par dévots qui ont rempli les rues de Triana par laquelle est passée la procession. Une date qu’il a capturée dans un nouvel audiovisuel le producteur Antonio Casado.

D’une durée de 6:45 minutes, cette œuvre montre les derniers moments du chemin de croix. De la place de l’Altozano à l’arrivée à la basilique, alors que la nuit tombe sur la ville.



Il commence par la croix directrice, se poursuit par la ligne des frères avec des cierges et continue avec le corps des acolytes jusqu’à atteindre la plate-forme portant le Christ de l’Expiration, le Christ crucifié qui pointe son regard vers le ciel de Triana. Voisins sur les balcons, frères portant leur saint patron et gros plans sur les dévots qui l’accompagnent sont la marque de fabrique de l’œuvre de cet artiste sévillan.

Dans l’O

L’un des moments reflétés dans l’audiovisuel est l’arrivée à la paroisse de La Ooù le Nazaréen titulaire de la confrérie qui réside dans l’église préside un élégant autel quinaire. De la cire rouge et un baldaquin de la même couleur pour recevoir le Christ expirant tandis que les membres des confréries du Vendredi saint le portent. À l’arrière-plan, la Virgen de la O, vêtue comme une hébraïque, dans son retable en céramique.

La procession s’approche de Chapina avec un plan intéressant : les croix représentant le chemin de croix se succèdent avec un point de fuite incontestable dans la rue Castilla, Tour de Sévillequi marque la perspective. Un gratte-ciel qui est déjà devenu une icône de la ville et de la vieille banlieue voisine. Tradition et modernité en une seule image.

Parmi les musiques choisies, on entend le célèbre Saetas del SilencioLa présentation audiovisuelle, si typique de ce premier vendredi de mars, a été publiée par Antonio Casado sur sa chaîne Youtube.

Les derniers plans

La vidéo se termine dans la basilique d’El Cachorro, lorsque l’homme crucifié qu’il a sculpté Ruiz Gijón est à nouveau placé dans le presbytère de l’église. Cinquante ans se sont écoulés depuis l’incendie dont il a été sauvé. L’avant-dernier plan est une métaphore de ce que cet événement a signifié pour la société : El Cachorro et en arrière-plan sa Mère, l’actuelle. Notre Dame du Patronage qui est venu des mains de Luis Álvarez Duarte.

La fin est marquée par une photo sépia de la patronne précédente, la Señorita de Triana, qui a disparu dans cet événement en 1973. Un incident malheureux qui a donné lieu à une nouvelle et fructueuse histoire dans la confrérie.

By Nermond

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