jeu. Avr 18th, 2024

Les augmentations contractuelles déclenchées en janvier ont été un coup dur pour les familles qui doivent assurer le maintien à domicile d’un proche âgé. A tel point que « insoutenable » le coût d’un aidant pour 6 familles sur 10 interrogées dans une enquête du Censis. commandée par l’association patronale Assindatcolf. En effet, l’augmentation de 9,2 % des minima s’est fait sentir sur le budget des ménages déjà  » éprouvés  » par des factures élevées.

Mais les données les plus intéressantes de l’étude sur « Le travail domestique. Une ressource pour le nouveau bien-être », présentée hier, concernent les attentes des familles italiennes à l’égard de la réforme de la prise en charge des personnes dépendantes.  La mesure – promulguée par une loi déléguée en janvier dernier et qui prévoit également, entre autres, la réforme de l’allocation d’accompagnement – doit encore être traduite en règles effectives, des financements adéquats doivent être trouvés et les structures organisationnelles nécessaires pour concrétiser le tournant dans les soins à domicile pour les personnes âgées doivent être créées. Sur l’échelle de priorité des instruments les plus urgents à adopter dans le domaine de la prise en charge des personnes dépendantes, cependant, les familles placent en premier lieu la mise en place de mesures d’incitation à l’embauche pour réduire le coût des soignants . Vient ensuite, en deuxième position, la promotion d’interventions sanitaires préventives au domicile de la personne âgée. Et, en troisième demande, l’amélioration du vieillissement actif, avec la mise en place d’un accès facilité aux services sanitaires et sociaux.

Encore une fois, le Censis explique, à propos des nouveaux instruments de protection et d’accompagnement prévus par le projet de loi d’habilitation, en faveur des personnes âgées, 8 familles sur 10 (82,9%) ont déclaré préférer « une prestation universelle en espèces proportionnelle aux besoins réels en matière de soins », assortie d’une « augmentation de la présence de personnel domestique employé régulièrement ». par rapport au montant de l’actuelle allocation d’accompagnement sans restriction, choisie par seulement 17,1% des répondants. Il s’agit d’un fait important parce que, tout d’abord, il met en évidence l’approbation des choix effectués par la loi d’habilitation née des discussions des derniers gouvernements avec les associations qui, à divers titres, s’occupent des personnes âgées, mais surtout parce qu’il confirme que les familles – si elles bénéficient d’une facilitation économique et fiscale adéquate – sont prêtes à recourir davantage à du personnel domestique et de soins régulier. Alors qu’aujourd’hui, malheureusement, le taux d’irrégularité dans ce secteur est de plus de 52%.

« Des indications claires, celles des familles – ont dit Andrea Zini, président d’Assindatcolf.  – qui, nous l’espérons, sera mis en œuvre dans les décrets délégués et financé de manière adéquate ».

By Nermond

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