ven. Mar 29th, 2024

Un grand nombre de nos estimés lecteurs (d’autres ne le feront pas, pour cette raison et pour bien d’autres encore, nous serons avec l’Enfant Jésus de Prague du Saint-Ange dans quelques jours) chériront avec affection et une profonde nostalgie la Semaine Sainte d’il y a trente ou quarante ans. Au cœur des années 80, notre fiesta a connu, comme nous l’avons évoqué dans des articles précédents, une résurgence générale analogue à l’effervescence des changements sociaux.. Fleurs, participation, musique… Beaucoup plus spontanée – même si certaines questions indiquent que le passé n’était pas toujours meilleur – et fidèle à elle-même.

Alberto Balbontín, frère aîné de Montesión, était certainement parmi ces frères et sœurs qui se sont rendus sur le plateau de PTV Sevilla mardi dernier pour analyser l’actualité de la confrérie : la restauration du Seigneur, le retour à San Martín pour célébrer les offices, l’ordre surprenant du Jeudi Saint et, bien sûr, la participation au Santo Entierro Grande.



À la mention du mot Arahal (ce n’est pas la première fois que cela m’arrive), un air de familiarité s’éveille dans la conversation, d’accord commun et non négociable, et un sourire se dessine sur les lèvres de ceux qui parlent en connaissance de cause et de cœur. Ce regroupement a pris une telle importance qu’il a été transcendé. Peut-il y avoir plus de Semana Santa des années 80 dans les partitions de Manuel Rodríguez Ruiz ? Le nom de Montesión est présent dans toute l’Espagne et dans tout groupe qui se respecte.

Aujourd’hui, les temps sont différents – la consolidation de l’Agrupación de la Redención dans notre fête est plus qu’un fait, et par ses propres mérites -, mais le 8 avril, de nombreuses confréries infatigables qui ont amené la Semaine Sainte dans la sphère du total et du retentissant se retrouveront dans les allées du Musée pour, pendant quelques minutes, pour revenir à ces jeudis saints où l’Agrupación arahaleña de la Magdalena était toujours présente.

Lire aussi:  La Junta étend les aides à la restauration de l'art sacré à 76 organismes religieux de Séville

Dans la vidéo, partagée par notre amie Juanma Rull et extraite d’une collection primitive de DVD, le mystère de Montesión s’ouvre à la mer de l’Alameda et, avec une grâce particulière dans sa démarche, prend forme pour tracer le petit ruisseau de la rue Trajano. Les sons d’Arahal. Ni plus, ni moins.

By Nermond

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *