mar. Avr 23rd, 2024

Un professionnel peut racheter son diplôme deux fois aux fins de la pension. En effet, l’interdiction de racheter des périodes déjà couvertes par des cotisations de toute nature (emploi, notionnel, volontaire, rachat) ne s’applique qu’à l’Inps, c’est-à-dire aux salariés, aux travailleurs indépendants et aux professionnels « sans caisse ».  (qui s’inscrivent donc au compte séparé de l’Inps). En revanche, l’interdiction ne s’applique pas aux fonds professionnels ; par conséquent, une période d’étude déjà rachetée auprès d’un fonds peut être rachetée à nouveau auprès de l’Inps. Le rachat permet au travailleur d’obtenir à ses frais (c’est-à-dire en payant) la reconnaissance aux fins de cotisation de périodes « non couvertes » du point de vue de la sécurité sociale : des périodes pour lesquelles, en d’autres termes, il n’a pas de crédits de cotisation. Le rachat est toujours onéreux, à l’exception de la facilitation de la comptabilisation des abattements fiscaux, car les sommes versées sont déduites du revenu, ce qui permet de récupérer une partie du coût du rachat grâce à la baisse des impôts payés. Le rachat de degrés est la forme la plus courante de rachat. Il permet de récupérer la période d’études universitaires légales à des fins de cotisation. Il y a deux conditions : avoir déjà payé une cotisation au moins pour la pension ; avoir obtenu un diplôme universitaire. Par conséquent, les personnes qui n’ont pas encore commencé à travailler ne peuvent pas bénéficier d’un rachat, pas plus que celles qui, bien qu’ayant suivi des études universitaires, n’ont pas obtenu de diplôme (la première condition est désormais atténuée, grâce à la possibilité de « rachat dans l’attente d’un emploi »). Le rachat concerne les années académiques au cours desquelles le cursus légal a été effectivement accompli, à l’exclusion des périodes « fuori corso ». Le rachat peut également être partiel, c’est-à-dire ne concerner qu’une seule année du cursus légal (par exemple, deux années seulement au lieu des quatre prévues par le cursus). En principe, la législation prévoit que, aux fins du rachat, les périodes du cours de diplôme ne doivent pas être déjà couvertes par des cotisations obligatoires, notionnelles, de rachat ou volontaires, non seulement dans la caisse de sécurité sociale où la demande est dirigée, mais aussi dans d’autres régimes de sécurité sociale :  fonds des employés ; régimes spéciaux pour les travailleurs indépendants ; fonds substitutifs et exclusifs Ago ; gestion séparée. Il s’agit de la condition de « chevauchement de cotisations » de la période à racheter, pour la vérification de laquelle la forme de sécurité sociale gérée par l’institution auprès de laquelle la période a déjà été cotisée est prise en considération. Il s’ensuit donc que les périodes d’études universitaires juridiques déjà soumises à évaluation auprès des « caisses de sécurité sociale », puisqu’elles ne sont pas expressément visées par la législation, peuvent être rachetées dans le cadre des formes de sécurité sociale gérées par l’Inps : un juriste qui a racheté son diplôme auprès de sa caisse de sécurité sociale, s’il devient enseignant (avec inscription auprès de l’Inps) peut racheter à nouveau son diplôme, c’est-à-dire également auprès de cette dernière institution de sécurité sociale.

By Nermond

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