sam. Juil 27th, 2024

Est-il possible de fixer des limites à l’intelligence artificielle ? intelligence artificielle ? À l’heure actuelle, il est impossible de donner une réponse à long terme, même si des mesures sont prises dans ce sens. Les Union européenne Après plus de 35 heures de négociations, l’UE est parvenue à un accord sur les premières règles visant à limiter les risques liés à cette technologie.

Il s’agit de la première réglementation internationale en matière d’intelligence artificielle. les niveaux de risque et les restrictions  qui doivent les accompagner en fonction de l’échelle.

Les Commission européenne  fixe deux objectifs clairs à ce règlement : d’une part, garantir que l’intelligence artificielle utilisée sur le territoire européen est sûre et respecte les droits des citoyens, et d’autre part, stimuler l’investissement et l’innovation dans ce domaine. Son entrée en vigueur est prévue pour 2026.

La Commission européenne publie elle-même les détails de ce règlement et, sur la base de ces informations, nous allons expliquer quels niveaux de risque ont été spécifiés.

Risque minimum

La Commission européenne déclare que « la grande majorité des systèmes d’intelligence artificielle utilisés  actuellement utilisés ou susceptibles d’être utilisés dans l’UE entrent dans cette catégorie ». Pour ces systèmes, la législation existante est valable et, sur une base volontaire, les fournisseurs de ces systèmes peuvent choisir d’appliquer les exigences d’une intelligence artificielle digne de confiance et d’adhérer à des codes de conduite facultatifs.

Risque spécifique pour la transparence

Dans ces cas, ce que sont une série d’obligations  et l’exemple donné est que dans les situations où il y a un risque de falsification, les utilisateurs doivent savoir qu’ils interagissent avec une machine.

Risque élevé

Dans ce sac se trouvent les systèmes d’intelligence artificielle qui ont un impact potentiel sur la sécurité ou les droits fondamentaux des personnes. 

Risque inacceptable

Seules des utilisations très spécifiques de l’intelligence artificielle entrent dans cette catégorie et, en règle générale, elles sont contraires aux valeurs de l’UE parce qu’elles violent les droits fondamentaux. Elles sont interdites.  Ils sont énumérés ci-dessous :

  • Le scoring social à des fins publiques et privées
  • Exploitation des vulnérabilités des personnes, utilisation de techniques subliminales.
  • Identification biométrique à distance et en temps réel dans les lieux d’accès public par les forces de l’ordre, avec des exceptions limitées.
  • Catégorisation biométrique de personnes physiques sur la base de données biométriques pour déduire leur race, leurs opinions politiques, leur appartenance à un syndicat, leurs croyances religieuses ou philosophiques ou leur orientation sexuelle ; il restera possible de filtrer des ensembles de données sur la base de données biométriques dans le cadre de l’application de la loi.
  • Police prédictive individuelle
  • Reconnaissance des émotions sur le lieu de travail et dans les établissements d’enseignement, sauf pour des raisons médicales ou de sécurité (par exemple, surveillance de la fatigue des pilotes).
  • Extraction non sélective d’images faciales à partir d’Internet ou de la télévision en circuit fermé dans le but de créer ou d’étendre des bases de données.
  • La législation prévoit également des sanctions pour les contrevenants allant de 35 millions d’euros ou 7 % du chiffre d’affaires mondial à 7,5 millions, en fonction de la taille de l’entreprise.

Il convient de mentionner tout particulièrement la l’identification biométrique à distance  car il existe un certain nombre d’exceptions à cette méthode à des fins répressives. En particulier, les activités liées aux 16 infractions suivantes :

  • Exploitation sexuelle des enfants et matériel pédopornographique.
  • Traite des êtres humains
  • Terrorisme
  • Trafic illicite d’armes, de munitions et d’explosifs
  • Meurtre
  • Trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes
  • Coups et blessures avec lésions corporelles graves
  • Trafic illicite de matières radioactives ou de substances nucléaires
  • Trafic illicite d’organes et de tissus humains
  • Agression avec lésions corporelles graves
  • Enlèvement, détention illégale et prise d’otage
  • Viol
  • Détournement d’avions et de navires
  • Crimes relevant de la compétence de la Cour pénale internationale
  • Crimes contre l’environnement
  • Vol organisé ou à main armée
  • Sabotage, participation à une organisation criminelle impliquée dans une ou plusieurs des infractions énumérées ci-dessus.

Suivez-nous sur notre Canal WhatsApp  et ne manquez pas les dernières nouvelles d’antena3noticias.com

By Nermond

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *