ven. Juil 26th, 2024

Aujourd’hui nous célébrons le Journée mondiale des sols  pour sensibiliser l’opinion publique mondiale à l’importance de  » l’utilisation des sols « .Le sol et l’eau, source de vie « un anniversaire qui nous permet de rendre hommage à deux ressources irremplaçables, non reproductibles, non délocalisables.

En tant que syndicat des travailleurs de l’agroalimentaire et de l’environnement, nous sommes impliqués et en première ligne avec notre campagne « Make Italy Beautiful qui met l’accent sur la nécessité de reconnaître le rôle de nos « bleus de travail », c’est-à-dire les travailleurs de l’agriculture, de la sylviculture et de l’aménagement du territoire. Le syndicat est essentiel dans ce défi, qui remet directement en question notre capacité à ramer dans le sens de la politique de l’Union européenne. 17 objectifs de l’ONU à l’horizon 2030 sont malheureusement loin d’être atteints.

Le niveau de notre action passe tout d’abord par la bonne négociation . Nous avons maintenant introduit la question de la durabilité environnementale dans les négociations avec les employeurs, en particulier dans l’industrie alimentaire, en encourageant la participation active des travailleurs dans les entreprises pour orienter les innovations en faveur de l’environnement. La voie est la bonne, mais il faut l’accélérer et l’étendre à d’autres secteurs.

Il y a ensuite un autre niveau d’action, celui des batailles institutionnelles, et là le défi est d’amener le politique à intervenir sur certains dossiers urgents. Tout d’abord, il faut d’une loi nationale contre la consommation des sols compte tenu du fait que, pour la seule année 2022, notre agriculture a perdu 4 500 hectares cultivés et que, comme l’a déclaré le président de la Commission européenne, le Parlement européen a adopté une loi contre la consommation des sols. Sergio Mattarella  à l’occasion du 60ème anniversaire de la tragédie de Vajont, « l’intervention de l’homme qui aboutit à des tergiversations n’a d’égale que la violence de la nature ». En ce sens, la réduction de moitié des 2,49 milliards alloués à l’instabilité hydrogéologique est une grave erreur du gouvernement qui doit être réparée au plus vite.

Deuxième thème, le l’entretien de l’eau qui nécessite des investissements dans Consortiums de valorisation  de valoriser leur travail par une plus grande reconnaissance réglementaire et économique pour tous les employés.

Troisième défi, que pour nos patrimoine forestier qui n’a fait que croître du fait de l’abandon. Nous avons besoin d’une véritable réforme du secteur forestier, qui n’est pas un amortisseur social, mais un secteur à financer de manière structurelle et productive, car il sera de plus en plus stratégique et de plus en plus multifonctionnel.

Quatrième point, lel’abandon des zones intérieures sur lesquelles intervenir avec une approche structurelle et systémique. Cela signifie des infrastructures, des allègements fiscaux pour ceux qui vivent et travaillent dans les zones montagneuses, des communautés énergétiques et, surtout, des investissements dans un travail bien rémunéré, protégé et qualifié dans les domaines de la sylviculture, de la récupération, de l’agriculture, de l’aquaculture et du système zootechnique : car sans cela, il ne peut y avoir de rédemption des zones intérieures ni d’entretien des sols.

Ce n’est qu’avec de telles initiatives que nous pourrons concrètement mettre en œuvre une transition juste : une transition qui ne laisse personne de côté et dans laquelle nous sommes tous des participants actifs, chacun avec sa propre responsabilité.

*Secrétaire général Fai-Cisl

By Nermond

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