ven. Mar 29th, 2024

Que s’est-il passé à Paris après les attentats attendus ? référendum  du 2 avril sur la location de scooters devrait être observée avec intérêt en pensant à d’autres métropoles européennes. Petit tour d’horizon : la consultation promue par le maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo avait une issue prévisible : pour 89% des Parisiens  se sont rendus aux urnes (mais moins de 8% des 1,3 millions d’électeurs) il vaudrait mieux renoncer aux locations en libre accès  de ces moyens. Pour ou contre », demande la (mal-aimée) Hidalgo, en promettant de respecter le résultat du vote : à partir du 1er septembre, le contrat avec ces sociétés de partage ne sera donc pas renouvelé . Le résultat de ce vote aura un impact direct sur les déplacements de 400.000 personnes par mois, mais pour les « gagnants » de la consultation, les risques dans le trafic sont fortement réduits.

L’Italie présente également une situation assez problématique en ce qui concerne la question des scooters. Des chiffres montrent à quel point ils sont dangereux surtout s’il est utilisé à l’insu de son plein gré. Pour la seule année 2022, 2 101 accidents (y compris ceux impliquant des véhicules privés) ont été recensés,  contre 564 l’année précédente, avec 90 % de conducteurs blessés. Il est clair qu’il est nécessaire d’agir sur la législation , sanctionnant également le phénomène de plus en plus répandu de la préparation à l’augmentation de la vitesse. Pour les scooters électriques, les règles sont contenues dans le décret du ministère des Infrastructures et de la Mobilité durable du 18 août 2022 : ils ne peuvent pas dépasser une puissance de 500 W et doivent être équipés d’un régulateur de vitesse à deux options (6 km/h dans les zones piétonnes et 20 km/h dans la rue). Les scooters qui échappent à cette réglementation deviennent des cyclomoteurs et doivent être immatriculés : pour les conduire, il faut des plaques d’immatriculation, une assurance, un permis et un casque. Mais bien sûr, peu de gens le font et il y a très peu de contrôles : en 2022, la police municipale de Milan, l’une des villes italiennes où l’e-mobilité est la plus répandue, a effectué 1258 contrôles et n’a infligé que cinq sanctions. En effet, pour vérifier l’irrégularité, il faut démonter le moteur et cela ne peut pas se faire dans la rue.

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La loi est d’ailleurs loin d’être précise. Pour les fabricants et les revendeurs, la sanction ne concerne que les bicyclettes et non les scooters, et encore, seulement pour ceux qui sont basés en Italie, mais les kits de modification ou les véhicules hors-la-loi peuvent facilement être achetés sur Internet et arriver à la maison. Il n’y a pas d’infraction jusqu’au jour où vous les mettez en circulation. le gouvernement envisage d’introduire le port obligatoire du casque et des plaques d’immatriculation Le sujet est sur la table depuis un certain temps, avec le ministre des Infrastructures et des Transports, Matteo Salvini, le ministre de l’Intérieur, Matteo Piantedosi, le ministre de l’Éducation, Giuseppe Valditara, et le chef de la police, Lamberto Giannini. Angelo Sticchi Damiani, président de l’ACI, était également présent et a présenté une proposition de loi sur la circulation des scooters électriques, avec ou sans partage. Quelques principes simples pour des règles claires : production homologuée des véhicules, règles homogènes, plaques d’immatriculation, port obligatoire du casque, formation et assurance obligatoire pour les véhicules les plus puissants.  Une conséquence directe serait donc l’introduction d’une plaque d’immatriculation obligatoire et d’une assurance responsabilité civile, qui serait nécessaire si le scooter dépassait une vitesse maximale de 25 km/h. Il est certain qu’il faut faire quelque chose pour éviter d’aggraver une situation déjà limite.

By Nermond

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