D’un point de vue mécanique, lavoiture électrique nécessite moins d’entretien qu’une voiture classique. Moins d’entretien, donc plus d’économies, mais que se passe-t-il si, par exemple, vous devez amener votre voiture électrique chez le carrossier à la suite d’un accident ? Économisez-vous de l’argent ou en dépensez-vous davantage ? D’après Federcarrozzieri (Fédération italienne des carrossiers indépendants), « la réparation d’une voiture 100 % électrique coûte 25 à 30 % de plus qu’une voiture endothermique ».
Comment cela se fait-il ? C’est vite dit. Tout d’abord, la voiture électrique, dès son entrée dans la carrosserie, doit être mise en sécurité. Pour ce faire, le carrossier doit disposer d’un employé qualifié en possession de la licence « PES PAV PEI » (Le PES PAV PEI est une formation nécessaire pour travailler en présence du risque électrique et s’adresse à tout le personnel travaillant sur des installations électriques sous tension ou hors tension. La norme de référence est la CEI 11-27:2014). Cela pèsera sur la facture finale qui sera présentée au client. A cette facture s’ajoute l’électronique spécifique qui entraîne des temps d’intervention plus longs (et plus coûteux) pour le démontage, le remontage, le remplacement, la programmation et le réétalonnage. Et si l’on considère que les voitures électriques de dernière génération sont équipées d’environ 65% d’électronique en plus que les endothermiques, les conséquences sont évidentes.
« Les carrossiers, explique Davide Galli, président de Federcarrozzieri, doivent donc évoluer et se mettre continuellement à jour pour faire face à l’évolution du marché, en recourant à un personnel de plus en plus spécialisé et à des instruments de plus en plus complexes, avec une augmentation non négligeable des coûts qu’ils doivent supporter.