lun. Oct 7th, 2024

Récupérer le rapport entreprise-territoire-communauté, accepter le défi du marché en sachant que le type de mondialisation qui voulait rompre ce lien a été définitivement archivé. C’est dans cet esprit que le Mouvement national des jeunes de l’Ucid (Unione Cristiana Imprenditori Dirigenti), une association qui vise à introduire les principes de la doctrine sociale de l’Église dans les entreprises, a ouvert les activités de la nouvelle année à Trente avec une nouvelle étape de « Ucid Giovani on Tour », un projet national qui parcourt les principales excellences entrepreneuriales du pays en mettant l’accent sur la relation entre l’éthique et le profit, l’entreprise et le bien commun.

La réunion, qui s’est tenue à la Cantine Ferrari le samedi 16 septembre, a rassemblé plus d’une centaine d’entrepreneurs et de chefs d’entreprise du Trentin et d’autres régions d’Italie. Après le discours de bienvenue de Sandro Zeni, président du Groupe Ucid Trentino-Alto Adige, une table ronde a été organisée entre les jeunes de l’Ucid et l’entrepreneur Matteo Lunelli, président-directeur général du Groupe Lunelli et président d’Altagamma, introduite par le président national du Movimento Giovani Benedetto Delle Site et coordonnée par le vice-président national Simone Pedretti. Matteo Lunelli a ensuite signé le Manifeste de l’entreprise éthique des jeunes de l’Ucid, déjà signé l’année dernière par le cardinal Matteo Maria Zuppi, président de la Conférence épiscopale italienne. Un document également né à la suite de l’audience que le pape François a accordée à l’UCID le 31 octobre 2015, écrit par des jeunes, articulé en 8 points et adressé aux entrepreneurs soucieux de la centralité de la personne humaine, de la responsabilité sociale des entreprises, de la valeur et de la dignité du travail contre le fléau du chômage, en particulier chez les jeunes, et de la valorisation des femmes en tant que mères et travailleuses, dans le cadre d’une écologie véritablement intégrale.

La délégation s’est ensuite rendue à la Cantine Ferrari, où un déjeuner convivial a été organisé, au cours duquel le président de la Fondation Antonio Emanuele Augurusa, Francesco Augurusa, a pris la parole pour saluer les participants. Matteo Lunelli a guidé les invités à travers un voyage fascinant dans l’histoire de sa famille. À partir du moment où son grand-père, Bruno Lunelli, a acquis les caves de Giulio Ferrari, le directeur général a raconté plus d’un siècle d’engagement et de passion pour l’entreprise. Au cours de son discours, il a souligné les moments importants de l’histoire de l’entreprise, notamment les acquisitions de Bisol, Acqua Surgiva, Segnana et Tassoni, ainsi que la création des deux prestigieuses caves Tenute Lunelli. Le président nous a ensuite guidés dans le sous-sol des caves, nous donnant un aperçu privilégié du processus de production du vin. On estime à plus de 24 millions le nombre de bouteilles présentes.

Dans l’après-midi, nous nous sommes rendus à Villa Margon, une villa du XVIe siècle entourée de vignobles et de bois séculaires, siège représentatif du groupe Lunelli, dont les fresques ont été expliquées par l’architecte Michelangelo Lupo. À l’arrivée, le conseiller pour la culture de la province autonome de Trente, Mirko Bisesti, a apporté ses salutations institutionnelles. À la fin de la visite, Monseigneur Gianni Fusco, animateur spirituel du Mouvement national des jeunes Ucid, a célébré la messe dans la chapelle de la Nativité de la Vierge Marie.

Nous remercions Matteo Lunelli pour son inspiration et pour avoir partagé avec nous l’histoire extraordinaire de la Cantine Ferrari. L’objectif de la rencontre, qui s’inscrit également dans le cadre de l’économie vivante de Francesco, était de faire connaître une réalité entrepreneuriale qui exprime toute la force et l’excellence du Made in Italy et qui trouve ses racines dans l’association d’entrepreneurs et de dirigeants catholiques du Trentin, en conjuguant de manière positive durabilité, entreprise et économie civile. L’initiative, soutenue par l’Ucid Trento, dont le président est Sandro Zeni, a permis d’unir la culture, l’entreprise et la spiritualité. Aujourd’hui, pour être compétitifs, nous devons retrouver la relation entre l’entreprise et le territoire, en innovant dans les processus et les produits tout en restant fidèles à la tradition, en respectant ce qui nous rend uniques au monde.

*Président et Vice-président Movimento Giovani UCID (Unione Cristiana Imprenditori Dirigenti)

By Nermond

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